L’Informatique : de bonnes opportunités d’avenir
Vous êtes passionné d’informatique ? Pourquoi ne pas en faire votre profession ? C’est sans conteste un secteur tourné vers l’avenir qui débouche sur des emplois intéressants. Certaines formations sont très avantageuses au niveau des frais pour les étudiants. Campus Mag vous propose un gros plan sur cette branche en plein essor.
Eliminons tout de suite une idée reçue totalement fausse : le bac S n’est pas obligatoire, bien que fortement conseillé. Des places sont attribuées aux STI et aux titulaires d’un bac ES spé maths dans certaines écoles d’ingénieurs, et de nombreuses écoles d’informatique acceptent tous les types de baccalauréat.
Pour réussir dans ce domaine, il vous faudra de solides bases en mathématiques, ainsi qu’un niveau acceptable en langues, et plus particulièrement en anglais. En revanche, ce n’est pas nécessaire de connaitre par cœur les langages du code, car les écoles reprennent tout à zéro. L’Epitech a créé une période d’immersion d’un mois baptisée « la piscine », afin de mettre tous les élèves au même niveau dès la rentrée en première année.
Quels sont les métiers de l’informatique ?
Difficile de faire court, tant le choix de professions est vaste. Et à chaque profession correspondent des qualités et une formation spécifiques. Quelques recherches sur internet vous permettront de trouver toutes les informations détaillées selon le ou les métiers que vous envisagerez.
Voici quelques catégories dans lesquelles peuvent être classées les multiples déclinaisons du métier d’informaticien:
Vous pourrez créer divers systèmes informatiques (architecte, développeur, designer) ; ou vérifier le bon fonctionnement de ces systèmes et réseaux (technicien); devenir consultant informatique afin d’étudier les besoins de l’entreprise et lui proposer des solutions ; ou encore former les salariés sur les nouvelles technologies (formateur). Il y a également une branche Marketing (orientée vers le commercial) et Management, qui consiste à définir les stratégies de l’entreprise. Et ce n’est qu’un léger aperçu. Plus d’infos sur www.lesjeudis.com.
De l’administrateur à l’infographiste, en passant par le chercheur, le rédacteur technique ou encore l’ingénieur, il y en a donc pour tous les goûts.
Un domaine plein d’avenir
L’informatique étant toujours plus présente dans notre société, c’est évidemment une branche demandeuse d’emplois, et souvent créatrice d’emplois. Bien que la crise ait ralenti les recrutements en 2009, la reprise revient progressivement. Plus de 30.000 embauches annuelles sont prévues jusqu’en 2012. A noter qu’une formation en alternance est un excellent moyen pour s’insérer sur le marché du travail : 9 apprentis sur 10 trouvent un emploi sous 6 mois après leur formation (source : letudiant.fr).
On observe quelques changements concernant les attentes des recruteurs. Les recherches de bac +2 sont de moins en moins nombreuses, contrairement aux besoins de diplômés bac +5. Cette tendance s’explique par la concurrence étrangère et l’apparition de technologies toujours plus complexes. Cependant, certaines entreprises préfèrent recruter des titulaires de bac +2 pour ensuite les former en interne.
Parmi les différents métiers, ceux de consultant, de chef de projet ou d’expert de la sécurité informatique seront porteurs d’emplois. A l’inverse, les recherches de développeur et de technicien de maintenance devraient perdre de la vitesse.
L’informatique reste un métier où les changements et évolutions sont rapides, il faut donc pouvoir s’adapter très vite.
Zoom : les différentes formations (Source : letudiant.fr)
* BTS et DUT : les formations courtes (BTS Ets, Iris, Ifc… / IUT Paris Descartes, Michel de Montaigne, Nancy Charlemagne…)
Accessibles à partir du bac, ces deux formations rapides vous permettent d’obtenir un diplôme en seulement deux ans. Vous pourrez alors choisir d’entrer directement sur le marché du travail, ou de continuer vos études (licence professionnelle ou école d’ingénieur). Il n’y a aucun frais de scolarité pour les BTS publics, et ils sont compris entre 171€ en IUT et jusqu’à 2000€ pour les BTS privés.
*La Licence / le Master (Universités de technologie de Belfort-Montbéliard, Troyes, Compiègne…)
Le bac en poche, vous pouvez opter pour cette option si vous souhaitez passer par la fac. Les études sont plus longues : 3 ans pour la licence, 5 pour le Master. C’est une très bonne voie afin d’obtenir de bonnes connaissances scientifiques et donc un poste plus intéressant. Bac S plutôt conseillé.
*Les écoles d’ingénieurs ou d’informatique (Epita, Esgi, Esiee Amiens, Exia.cesi, Isbs, Isima, Esiea / Epitech, Supinfo…)
Vous pouvez intégrer une école d’ingénieur juste après le bac, ou après avoir obtenu votre BTS (ou votre DUT). Dernière possibilité : passer par une prépa scientifique. Les études durent 5 ans à partir du bac, et 3 ans si vous avez déjà bac +2. Les frais de scolarité sont plus élevés (entre 500€ et 7000€ selon l’école), mais des débouchés à plus hautes responsabilités sont garantis.
* Formation en alternance (Iris, Ip-formation, Insia…)
Cette formation est très développée dans le domaine informatique. Elle vous offrira une expérience professionnelle très utile, sans frais de scolarité (et avec un salaire) et une entrée plus facile dans la vie active.
Bon à savoir : Renseignez-vous bien, l’obtention d’une bourse est souvent possible.
Deux questions à… Robert, programmeur de jeux-vidéo pour Brain Candy
Passionné de jeux-vidéo et de cinéma, Robert s’est orienté vers des études d’informatique plutôt atypiques pour devenir aujourd’hui Lead Programmer.
– Quelle a été ta formation ?
Après un bac S, j’ai fait un DUT informatique à l’université de Nice. Je suis ensuite parti en Angleterre faire un Bachelor of Science en visualisation à l’université de Teesside durant 3 ans. Puis, pendant une année, un Master of Arts en Computer Animation dans la même université.
– Quels conseils donnerais-tu aux (futurs) étudiants en informatique ?
Surtout, de bien travailler les projets réalisés pendant les années d’études. Parce que ce sont ces créations-là que les étudiants montreront pour se faire embaucher. Pour ma part, tous mes emplois ont découlé de ça. Et au niveau du monde actif, soigner sa manière de parler aux employeurs : entre quelqu’un de « simplement bon » avec un bon contact, et quelqu’un de « très bon » mais avec qui le courant ne passe pas, on prendra le premier.
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