Coupe du monde : Afrique du sud-Mexique et France-Uruguay pour ouvrir le bal
Cela fait un moment que les yeux du monde sont tournés vers le pays de Mandela. Ca y est ! Le moment est arrivé. Après tout le procédé cérémonial de ces dernières heures, place au football.
C’est le pays hôte qui ouvrira le bal face au Mexique. A Johannesburg cet après-midi, les Bafana Bafana pourront compter sur le soutien infaillible de toute la population pour leur entrée en matière. Les Sud-africains n’ont qu’un souvenir en tête : la victoire des Springboks en 1995 lors de la Coupe du monde de rugby ! A l’époque le capitaine se nommait François Pienaar. Etrangement le leader technique des Boys s’appelle Steven Pieenar…
Mais l’espoir d’un même exploit est à la hauteur des inquiétudes. Les Bafana Bafana peuvent aussi être le premier pays organisateur éliminé dès le premier tour. Afin d’éviter que cela ne se produise ils tenteront de battre leur premier adversaire du Groupe A, le Mexique. Habitué des phases finales de Coupe du monde, le Mexique n’a jamais fait mieux qu’un quart de finale. Les joueurs Aztèques, emmenés par l’ancien défenseur de l’AS Monaco, Rafaël Marquez, n’entendent pas laisser la vie facile aux Sud-africains.
Ce premier match sera suivi de l’entrée en lice des deux autres équipes du Groupe A : la France et l’Uruguay. Les Bleus chercheront à se rassurer et à rassurer leurs supporters au Cap après des matchs de préparation décevants. Ils seront face à un adversaire coriace, l’Uruguay.
Pour Diego Forlan, fer de lance de La Celeste, son équipe est prête pour tourner à plein régime. « Nous n’avons rien à améliorer, explique-t-il sur le site de la FIFA. Nous avons un groupe de supers joueurs qui s’entendent très bien. » Le joueur de l’Atletico Madrid ne cache pas son ambition d’emmener La Celeste le plus loin possible dans la compétition. « Nous voulons passer le premier tour. Après ce seront des rencontres à élimination directe et sur un match, tout peut arriver. Le football uruguayen a une riche histoire, ponctuée de grandes victoires, » dit-il.
De quoi faire trembler un peu plus les hommes de Raymond Domenech. La dernière fois que les deux équipes s’étaient rencontrées en phase finale de la Coupe du monde, le match s’était soldé par un nul…et un carton rouge pour Thierry Henry. C’était en 2002 en Corée du sud.
« Nelson MandelaRamon est honnête. »