Qui veut la peau du fondateur de WikiLeaks ?

Après la série de révélations explosives sur la diplomatie mondiale et les relations politiques françaises de WikiLeaks, Julian Assange, son fondateur, fait l’objet d’un mandat d’arrêt par Interpol. Alors qu’il serait menacé d’assassinat.

Juste après la publication des milliers de documents confidentiels ce weekend, Julian Assange a fait l’objet d’un mandat d’arrêt lancé par Interpol mardi. Curieuse coïncidence. L’Australien est accusé de « viol et agression sexuelle » en Suède. Selon le Times, il aurait échappé de justesse à une interpellation en Grande-Bretagne grâce à une erreur dans la rédaction du mandat.

Le fondateur de WikiLeaks a saisi la Cour Suprême de Suède mardi pour contester ce mandat d’arrêt. Il qualifie les accusations dont il fait l’objet de « cirque judiciaire ». Il y voit un lien avec l’activité de son site internet spécialisé dans les fuites mondiales de documents classés.

Mais ce n’est pas tout. La vie de l’homme de 39 ans, déjà contraint à changer souvent de pays, pourrait être en danger. Les révélations dérangeantes de WikiLeaks ne lui ont évidemment pas attiré la sympathie des gouvernements mondiaux. Notamment au Canada, où des appels à son assassinat ont été évoqués.

Selon le site Rue Fontenac, Tom Flanagan, un ancien conseiller du premier ministre canadien Stephen Harper, a ainsi déclaré sur CBS : « Je crois que Assange devrait être assassiné ». Il ajoute, avec une pointe d’humour « Obama devrait mettre un contrat sur lui ». Il s’est finalement excusé le lendemain. Quant à Ezra Levant, un chroniqueur de l’Agence QMI, il se demande « pourquoi Julian Assange n’est pas encore mort ».

Julian Assange, qui se cacherait actuellement en Grande-Bretagne, pourrait demander l’asile politique en Suisse au cours du mois.


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