Le plagiat de PPDA serait en fait… une erreur

Tout le monde défend Patrick Poivre d’Arvor après les accusations de plagiat par L’Express. L’éditeur, d’abord, le collaborateur de PPDA, ensuite, puis PPDA lui-même. Selon eux, tout ça n’est qu’une histoire d’erreur de relecture.

L’Express accusait l’ancien journaliste de TF1 d’avoir plagié Peter Griffin dans sa biographie d’Hemingway. Certains passages étaient effectivement d’une ressemblance… troublante. Arthaud, l’éditeur, est monté au créneau pour défendre PPDA dans un communiqué. « Le texte imprimé, qui a été diffusé par erreur à la presse en décembre, était une version de travail provisoire. Elle ne correspond pas à la version définitive d’Hemingway ou la vie jusqu’à l’excès validée par l’auteur, dont la commercialisation en librairie est prévue fin janvier », explique l’éditeur. Avant de présenter ses excuses « à l’auteur et aux journalistes destinataires de l’ouvrage. »

Poivre d’Arvor s’est ensuite défendu en faisant adressant une lettre à l’AFP. Même constat pour le romancier : la version envoyée aux journalistes n’était pas définitive. « Ce tirage diffusé en décembre à la presse a par erreur été réalisé à partir d’une de mes versions de travail antérieures. Celle-ci comportait effectivement de nombreuses notes de lecture, dont certaines que j’avais prises en vue d’une ébauche d’adaptation cinématographique de la vie d’Hemingway », explique PPDA.

Enfin, Bernard Marck, le collaborateur de PPDA pour la biographie d’Hemingway, a été interrogé par Le Parisien. « Des gens lui en veulent [à Patrick Poivre d’Arvor]. Il y a un règlement de comptes dans cette histoire », lance-t-il. Malheureusement, il ne peut pas véritablement s’exprimer sur les accusations de L’Express. « J’ai donné ma parole, je ne peux pas répondre directement. Patrick est profondément affecté, il s’impose le silence, et moi, on me l’impose », précise-t-il. Bernard Marck suit donc la ligne directrice lancée par l’éditeur et l’auteur : « c’est vraiment un problème de relecture. Ou d’envoi d’un mauvais fichier d’une version de travail par erreur ». « On relit rarement un livre qu’on a fait », conclut-il.

L’Express soulève quand même une question : « comment expliquer que PPDA ait pourtant dédicacé cette « version de travail » à de nombreux journalistes, dont le directeur de la rédaction de L’Express, Christophe Barbier ? ». Réponse bientôt en librairie.