Tournoi des Six Nations: Warren Gatland sous pression

Défaits sur leur pelouse face à l’Angleterre pour l’ouverture du tournoi (19-26), le Pays de Galles défie l’Ecosse samedi à Edimbourg. Un match sous pression pour Warren Gatland qui, en cas de nouvelle défaite, pourrait voir compromis son avenir à la tête des Diables Rouges.

Déjà contre l’Angleterre vendredi dernier, le sélectionneur néo-zélandais pouvait être très inquiet. Le Pays de Galles reste en effet sur une série de neuf rencontres sans victoire, soit huit défaites et un match nul (contre les Îles Fidji, en novembre). Vainqueur du grand chelem en 2005 et 2008, les Gallois peinent à retrouver leur meilleur niveau, de quoi donner des sueurs froides pour leurs supporters, à quelques mois de la Coupe du monde!

A l’occasion de cette première journée, Gatland prenait des risques en laissant sur le banc son meilleur arrière du moment, Lee Byrne, pour titulariser un ouvreur, James Hook. En tout début de rencontre, l’ouvreur titulaire Stephen Jones est mis KO sur une percussion de l’arrière anglais Ben Foden. Groggy, il tient pourtant à tenir sa place. Il ne sera remplacé par Byrne (Hook passant à l’ouverture)… qu’à la moitié de la seconde mi-temps! Une prise de conscience trop tardive, les Gallois ne reviendront pas sur les Anglais.

D’autant que le déplacement en Ecosse, auteur d’une très bonne partie à Paris, sera tout sauf une promenade de santé. S’en suivra un déplacement à Rome, chez des Italiens en progression et pleins d’enthousiasme. Ils recevront ensuite les Irlandais, et enfin, finiront leur tournoi face au XV de France. Warren Gatland sera-t-il du déplacement à Paris? D’ici là, aura-t-il retrouvé du crédit vis à vis de sa fédération?

XV de départ contre l’Ecosse:
15: Byrne; 14: Stoddart, 13: Roberts, 12: J. Davies, 11: Williams; 10: Hook, 9: Phillips; 7: Warburton, 8: R. Jones, 6: Lydiate; 5: A.W. Jones, 4: B. Davies; 3: Mitchell, 2: Rees (cap.), 1: James.

Remplaçants: 16: Hibbard, 17: Yapp, 18: Thomas, 19: Turnbull, 20: Knoyle, 21: S. Jones, 22: Priestland.

Photo: The Guardian