Comment expliquer les morts massives d’animaux ?

Depuis décembre 2010, on observe une multiplication des morts massives d’animaux majoritairement volatiles ou marins. Etats-Unis, Europe, Amérique du Sud, Australie, Asie, Afrique, tous les continents sont touchés par des « suicides d’animaux » très souvent inexpliqués.

Dernier évènement en date : des millions de sardines mortes ont été retrouvées en Californie, dans la marina King Harbour de Redondo Beach (près de Los Angeles). Les scientifiques pensent qu’un orage a poussé les poissons vers une zone aquatique contenant moins d’oxygène. Ils assurent qu’aucune trace quelconque de pollution n’a été retrouvée, et avancent l’hypothèse d’une sélection naturelle.

Si encore il n’y avait que ça. Mais non : des cygnes, des phoques, des dauphins, des calmars, des oiseaux ( étourneaux, merles, corbeaux et autres), des poissons, des crevettes, et même des baleines… On retrouve presque 200 évènements tragiques touchant des animaux en remontant seulement à décembre 2010.

Si certains cas sont la cause d’une pollution avérée de l’homme (comme les millions d’animaux aquatiques retrouvés morts dans une rivière au Kenya, certainement suite à des produits chimiques), ce n’est pas le cas pour tous. Souvent, les explications sont floues : feu d’artifice qui aurait effrayé des volatiles, chute de grèles en altitude, refroidissement de la mer, tempêtes, hiver rigoureux, chocs contre des maisons (pour les oiseaux) ou des rochers (pour les phoques)… Et encore, lorsque les scientifiques trouvent d’éventuelles hypothèses pour expliquer ces morts dramatiques.

Sur le net, certains avancent même l’hypothèse du rapprochement fatidique de la fin du monde, le 21 décembre 2012. Plus sérieusement, les ondes magnétiques qui traversent la planète pourraient expliquer certaines morts de volatiles. Pour les animaux aquatiques, le réchauffement climatique qui entraine le refroidissement des eaux semble être important dans ces phénomènes.

La situation semble inquiétante, mais ne tombons pas dans le catastrophisme exagéré.  La « patte » de l’homme serait faible dans la plupart des cas observés (même s’il y a quand même des progrès à faire à ce niveau). Et peut-être qu’effectivement, seule la sélection naturelle est impliquée, qui sait ?


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