Marine Lepen/ Copé : une guerre déclarée

On se croirait dans une cours de récré. La présidente du FN et le numéro un de l’UMP en duplex sur LCI ont eu une discussion à la hauteur, des échanges, de ces derniers jours dans la classe politique française.

Et un clash de plus pour Marine Le Pen. Sur ce coup on la trouve beaucoup moins incisive. On est bien loin du détonnant quand « on est un évadé fiscal, on essaie de se faire discret et on ne vient pas donner son avis sur la politique » en réponse à notre Johnny national qui ne souhaitait pas voter FN.

C’est avec son flegme habituel que son interlocuteur à fait un sévère portrait des candidats FN de la cantonale « des candidats  tous plus anonymes les uns que les autres, des candidats qui ne voulaient pas se montrer, qui ne donnaient pas leur vrai nom, qui résidaient dans des maisons de retraites avec parfois un âge très avancé  découvrant même parfois qu’ils étaient candidats »… Dans le domaine de la morale, Mme Le Pen pourrait balayer devant sa porte… ».

Dénonçant « l’arrogance et le mépris » de son adversaire politique, elle en a perdu son habituel sourire ironique, semblant sur le point de s’étouffer d’indignation: « Quelle arrogance !  Cette arrogance et ce mépris, M. Copé, fera que demain vous serez jetés de la vie politique, que les Français vous tourneront le dos », a-t-elle prédit. « Les candidats du Front national étaient des étudiants, des chômeurs, ils étaient des mères de famille, des travailleurs, tous ceux à qui vous avez tourné le dos », a poursuivi la patronne du FN.

« Ah, c’est pas des énarques bien sûr, on préfère être entre énarques, entre hauts fonctionnaires, entre apparatchiks à l’UMP! Eh bien tout ça, c’est fini! Et croyez-moi, ce soir vous en sentez le goût, eh bien aux législatives vous en sentirez aussi l’odeur ».

Sur un point il n’avait pas tord Jean François Copé le rictus de Marine Le Pen aurait terrifié plus d’un.

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