Violence scolaire: qui sont ces tyrans ?
Neuf enfants sur dix se sentent bien à l’école mais environ un sur dix (11,7 %) se dit harcelé, victime de violences physiques et verbales répétées. C’est ce que révèle une étude de l’Observatoire international de la violence à l’école pour l’Unicef.
Mais qui sont ces voleurs de goûters, ces enfants qui insultes, menaces, mais donnent aussi des coups, racket ou violentent sexuellement leurs camarades ?
Selon cette étude, un enfant sur dix est ainsi harcelé par ses camarades, quelles que soient ses origines ou son quartier . Les conséquences de ces violences sont souvent dramatiques. Une étude norvégienne montre que 60 % des élèves harcelés de façon permanente ont des problèmes avec la loi dès l’âge de 24 ans. On retrouve chez eux, un manque de confiance, des absences répétées, des mauvais résultats scolaires, une tendance à la dépression allant même parfois jusqu’au suicide.
Le premier responsable on s’imagine que c’est le caïd de la classe. Celui là qui ressent le besoin de montrer mais surtout de prouver, qu’il est le chef de la bande, en maltraitant les plus fragiles. Mais ce serait, oublier bien trop vite la grande majorité d’immatures, qui ne mesurent jamais les conséquences des blessures qu’ils occasionnent.
Leurs motifs sont souvent aussi futiles qu’irrationnels. Parmi eux, rares sont ceux qui parviennent à expliquer leurs déchaînements de violence.
A chaque rentrée, c’est toujours le même procédé. D’un rapide coup d’œil, ils font le tour de la classe et c’est à celui qui pourra asseoir en premier son autorité en sacrifiant l’élève qui ressemble le plus à l’idée qu’ils se font de la tête de turc officielle.
Comme on le dit souvent, il faut des moutons pour suivre le berger. Le premier qui y arrive, trouvera toujours deux ou trois idiots pour ricaner bêtement, quand il descendra le pantalon de l’élu dans le préau, ou qu’il le gratifiera toute la journée d’insultes particulièrement recherchées . Ceux là, préfèrent cautionner le plus violent. C’est beaucoup plus facile mais surtout, ce choix tactique leur évite des représailles.
Autre moyen encore plus insensé de violenter son camarade, j’ai nommé le jeu du foulard. Un étranglement volontaire, réalisé seul ou à plusieurs, dont la visée est de vivre une expérience, ou de connaître des sensations nouvelles. D’autres encore préfèrent se rouer de coup entre eux, histoire de voir qui sera le plus résistant.
Ces jeux violents, les jeunes s’y livrent parfois délibérément ou sous la pression d’un groupe. Faisant ainsi, de nombreuses victimes.
Dans certains cas, c’est le personnel encadrant qui est à l’origine de la violence verbale, psychologique, physique etc…. Cela peut aller du professeur des écoles, de la secrétaire, jusqu’à l’accompagnateur du service périscolaire.
Des surnoms de temps à autres, repris en chœur par les camarades, et l’élève un peu différent ou tout simplement trop bon élève se voit affublé d’un surnom pour toute la durée de sa scolarité.
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