François Hollande fait le beau pour les présidentielles 2012

Sans surprendre personne, François Hollande a annoncé ce jeudi après-midi sa candidature aux primaires socialistes à la présidentielles de 2012. Cette décision fait suite à sa réélection à la présidence du conseil général de la Corrèze, qu’il avait posé comme préalable à sa candidature. Il rejoint donc Manuel Valls, Ségolène Royal et Arnaud Montebourg dans la liste des candidats PS potentiels.

François Hollande a choisi de faire son annonce depuis la ville de Tulle, symbole de la légitimité d’un homme élu en Corrèze depuis 30 ans. « Ici à Tulle, devant vous, j’ai décidé de présenter ma candidature à l’élection présidentielle à travers la primaire socialiste », a ainsi lancé François Hollande sous les acclamations d’une centaine de militants et élus socialistes venus le soutenir.

« C’est un moment exceptionnellement difficile pour notre pays. La gauche doit se situer à la hauteur des enjeux. Sinon, le pire est à craindre : l’extrémisme, la défiance, la résignation », a-t-il poursuivi dans un discours d’une dizaine de minutes.

« La gauche doit être à la hauteur de la tâche qui lui est confiée. Elle doit dire la vérité et en même temps, elle doit lever une espérance, écrire une nouvelle page de notre histoire. Ouvrir une période de changement et de progrès et monter qu’un chemin est possible, que la France peut avancer », a lancé l’ancien premier secrétaire du PS (1997 à 2008).

Pour cela, son mot d’ordre est de mettre « la France en avant », ce qui signifie notamment « réconcilier », « rassembler », « unir autour des principes républicains, la dignité humaine, la liberté mais aussi la laïcité qui ne doit pas être un sujet de débats et encore moins un pugilat ».

Néanmoins, le candidat PS ne compte pas seulement sur les bons sentiments et les grands principes pour l’emporter. Signe des temps, le président de la Corrèze a eu recours comme son ex-femme avant lui à un véritable relookage. Vous vous rappelez l’ancien François Hollande, toujours un peu gris, un peu flappi ? Oubliez-le. A présent, Hollande, c’est CA :

Ça rigole déjà moins.