Côte d’Ivoire une femme à l’origine de la guerre ?
L’issue militaire de cette bataille est certaine, et Laurent Gbagbo le sait. Mais pourquoi s’entêter à risquer sa vie plutôt que de se rendre à un Alassane Ouattara, qui lui promet de préserver « son intégrité physique » ?
Personne n’est sans savoir que derrière chaque grand homme se cache une femme de pouvoir.
«L’élu de Dieu» comme le nomme Simone Gbagbo, prend conseil chez elle.
Récemment, le président ivoirien sortant et son épouse se sont déchirés devant une assistance médusée, rassemblée au Palais de Cocody, à Abidjan. «Si nous faisons ce que tu préconises, nous allons tous mourir», aurait lancé Laurent Gbagbo à la «première dame», avant d’ajouter : «Mais, après tout, si c’est ce que tu veux…».
Armer des jeunes qui n’ont aucune formation militaire, prendre le risque de voir ces armes en circulation dans Abidjan, avec les risques de violence que cela implique, mettre en danger des civils, tout cela parce que Simone en a décidé ainsi… Cela peut paraître un peu gros à avaler, mais se serait mal connaître madame Gbagbo.
Lors d’une interview de la première dame de Côte d’Ivoire, la journaliste Denise Epoté Durand l’interroge sur la banalisation des viols commis en octobre 2000 par des gendarmes sur des femmes militantes du RDR . Avec beaucoup d’aplomb elle explique froidement à la journaliste et devant des ivoiriens médusés que, « C’est eux-mêmes qui l’ont cherché ».
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Il se dit même, qu’au lendemain de la proclamation des résultats par la Commission électorale, Laurent Gbagbo était prêt à céder et féliciter son adversaire, mais la première Dame l’en a dissuadé «si tu fais cela, c’est que tu n’en as pas dans la culotte», de quoi réveiller l’orgueil du mâle ivoirien.
« Ma position actuelle, je la dois à ma trajectoire, pas au poste de mon mari ». « Tous les ministres ont du respect pour moi » a-t-elle un jour confié à L’Express. « Et on me situe souvent au-dessus d’eux. J’ai la trempe d’un ministre ». En 2002, la rébellion venue du Nord avait fait vaciller le pouvoir de son mari, des proches du pouvoir en place sont tués et le pays est coupé en deux. Un an plus tard, à Marcoussis, un accord de paix consacrant le partage du pouvoir par la rébellion est signé, Simone Ehivet Gbagbo gifle en public Affi N’guessan l’ancien premier ministre coupable à ses yeux d’avoir signé ces accords.
Son nom est aussi associé aux escadrons de la mort qui assassinent tous ceux qui sont soupçonnés de soutenir la rébellion, du fait de leur origine nordiste.
Députée du quartier d’Abobo, grande a été sa colère en le voyant tomber sous l’escarcelle d’Alassane Ouattara pendant les élections. Ces deux derniers mois, le quartier a été de façon récurrente arrosée d’obus. Et les personnes blessées d`Abobo refusent d’aller à l’hôpital de crainte d’y être achevées. Dans le Nord du pays ainsi que dans les quartiers favorables à Ouattara l’alimentation en eau et en électricité est coupée.
Le journal Suisse Le matin estimait la fortune de la jusqu’au-boutiste Simone à 2, 49 milliards d’euros, un sacré pactole pour la première Dame.
Au Palais de la Culture devant près de 5000 militant la dame de sang déclarait, être intimement persuadée, que Dieu a choisi le camp de Laurent Gbagbo. «Dieu mène notre combat. Dieu nous a déjà donné la victoire».Dans ce cas , Dieu aurait il abandonné « l’ivoirien »pris au piège au milieu de la soif de pouvoir du boulanger d’Abidjan (le surnom de Laurent Gbagbo, qui se plaît à rouler ses partenaires dans la farine) et de sa femme de sang ?
« PV électronique: un gain de temps et d’argent.Charlie Sheen, la descente aux enfers ? »