Nicolas Hulot, sa bataille contre le nucléaire

On se souvient de Nicolas Hulot à la télévision, ayant pour sponsor EDF. Ou encore lorsqu’en 2003, il défendait en « ami de Chirac », l’EPR, le réacteur de 3ème génération. Aujourd’hui c’est un tout nouveau Nicolas Hulot qu’on découvre.

On peut dire qu’il choisit bien son moment le 26 avril 1986, à 1h23 le réacteur 4 de la centrale de Tchernobyl explosait. Comme bon nombre d’entre nous  » Fukushima a achevé de (l)e convaincre « .
« Si Fukushima ne fait pas évoluer les mentalités, je me demande quelle démonstration il faudra avoir pour évoluer sur ce sujet-là », a-t-il déclaré. « D’autant que je suis convaincu que d’autres scénarios énergétiques sont possibles. Et l’on va tranquillement les envisager ensemble. Cessons de nous dire que l’on ne peut pas faire autrement » . « Horrifié » par la catastrophe le candidat écologiste à la présidentielle a enfin clarifié sa position sur le nucléaire,désormais pour lui la sortie du nucléaire est un “ un objectif prioritaire “. Plaidant pour “un mix énergétique “, il a estimé “envisageable “ de sortir du nucléaire en “quelques décennies “.

Sa rivale d’Europe Ecologie-Les Verts  Eva Joly lui reprochait de ne pas avoir abordé le sujet dans sa déclaration de candidature. C’est maintenant chose faite pourtant  la présence de Nicolas Hulot à une manifestation anti-nucléaire à Strasbourg n’a pas fait l’unanimité parmi les opposants à l’atome : nombre d’entre eux se sont déclarés méfiants, ironisant sur le caractère récent de sa “ conversion “contre le nucléaire.

Motivé il fait mine de ne pas entendre ces critiques « Vingt ans de notoriété ne se gomme pas comme ça. Vingt ans de travail de sape sur internet où on fait des amalgames, on introduit des suspicions, c’est normal que cela ait une certaine efficacité. A moi de rétablir la confiance. Ça ne se fera pas du jour au lendemain ».


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