L’immigration tunisienne fait monter le Front National !

La course à la présidentielle 2012 est lancée. Tous les candidats officiels -et officieux- sont dans les starting block. A l’extrême droite de l’échiquier politique : Marine Le Pen. La présidente du Front National ne cesse de marquer des points dans les sondages depuis plusieurs semaines. Avec près de 20% d’intentions de vote, elle est une véritable « tête de série » de la prochaine élection présidentielle.

Marine Le Pen se sert de l’actualité pour commencer à dévoiler son projet de campagne. Et quelle meilleure occasion pour aborder la question de l’immigration, que la situation actuelle des tunisiens retenus en Italie ? La présidente du Front National a qualifié samedi l’espace Schengen de « très grave problème» dont il faut « négocier la sortie au plus vite ». En cause principalement, la question de l’emploi et du chômage qui ne cesse d’augmenter surtout chez les ouvriers. Selon une enquête Ifop pour Paris-Match et Europe 1 parue aujourd’hui, Marine Le Pen récolterait 36 % des suffrages des ouvriers au premier tour de la présidentielle en 2012, loin devant Dominique Strauss-Kahn (17 %) et Nicolas Sarkozy (15 %).

Une autre partie de la population française qui s’ajoute aux -déjà trop nombreux- électeurs du FN au détriment de la droite mise à mal et la gauche qui ne fédère plus grand monde. « L’année qui vient doit servir à apporter des réponses et à convaincre les Français que ce n’est pas le Front national qui répondra aux problèmes que se posent les ouvriers, ceux de leur pouvoir d’achat, de l’avenir de l’industrie, de l’égalité et de l’équité, c’est le projet proposé par le PS », a déclaré lundi sur RTL, Harlem Désir, numéro deux du PS.

On croise les doigts ?


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