DSK : il prépare sa contre-attaque

Les rumeurs vont de bon train quant à savoir si Dominique Strauss-Kahn quittera la direction du FMI pour se lancer dans la campagne présidentielle pour 2012. Alors que les sondages récents placent DSK gagnant à coups sûrs, ce dernier n’a pourtant pas encore annoncé officiellement sa participation aux primaires socialistes bien qu’il ne s’oppose pas au lancement de sites et à l’organisation de réunions soutenant sa candidature.

Lors de son récent voyage à Paris, il a tout de même multiplié les entrevues secrètes avec ses acolytes du PS. Martine Aubry, première secrétaire du parti socialiste aurait même déclaré ce matin, qu’elle ne serait pas candidate, comme le révèle le NouvelObs.fr. Cette nouvelle n’est pas tombée dans les oreilles d’un sourd puisque déjà les médias y voient une preuve de la candidature du directeur du FMI. Le « pacte de Marrakech », qui veut que Martine Aubry et Dominique Strauss-Kahn ne se présentent pas l’un contre l’autre, sera ainsi respecté.

En parallèle, parlementaires, élus locaux, experts ou ex-grands commis de l’Etat se réunissent mardi à l’Assemblée et au Sénat, dans la perspective de l’atterrissage du patron du FMI sur la scène politique nationale. Pas moins de trois réunions sont prévues dans la journée, selon l’AFP qui cite des « sources concordantes ».

Ce soir par exemple, aux alentours de 19 heures, se tiendra la première réunion du « cercle de réflexion et d’animation politique » initié par le maire de Grenoble Michel Destot, composé d’une quarantaine d’élus, d’experts et d’ex-conseillers. Ce groupe récemment créé compte bien « apporter sa pierre aux réseaux en train de se mettre en place autour de DSK, et à croiser les expériences » selon l’ancien ambassadeur Dominique de Combles de Nayves.

Il ne reste désormais qu’à attendre la déclaration de candidature de DSK.