Anne Sinclair soutient son mari malgré tout

Alors que le monde entier est secoué par l’effroyable arrestation de Dominique Strauss-Kahn, inculpé pour « agression sexuelle », «tentative de viol» et «séquestration» sur une jeune femme de ménage de 32 ans à New-York, samedi dernier. Alors que rien dans cette affaire n’a encore été prouvé et que les enquêteurs ont demandé une série de nouveaux tests afin de trouver des éléments pour prouver la culpabilité du directeur du FMI, d’autres scandales ressurgissent du passé du directeur général du FMI. Entre les accusations de Tristane Banon, et les déclarations de Bernard Debré dans la presse, il ne manque pas de détracteurs qui se réjouissent du sort réservé à DSK dans les prochains jours.

Reste que le socialiste trouve encore du soutien. Parfois mitigé, de la part par exemple de ses camarades du PS qui se doivent de rester prudents dans  leurs déclarations, ou bien à contrario, un soutien sans faille comme celui de sa femme Anne Sinclair, qui n’a pas hésité une seconde hier après-midi à sortir de son silence pour témoigner de sa confiance envers son mari. Dans un communiqué, l’épouse de Dominique Strauss-Kahn indique qu’elle ne croit « pas une seule seconde aux accusations » portées à l’encontre de son mari. Elle dit ne pas douter « que son innocence soit établie » et appelle « chacun à la décence et à la retenue ». Rappelons qu’en 2008, le patron du FMI avait été mis en cause par une employée et accusé d’abus de confiance avant d’être blanchi. Anne Sinclair avait alors publié un billet sur son blog, pour expliquer que malgré l’aventure qu’il avait eue, elle l’aimait « comme au premier jour ». Comme d’autres, manifestement, elle penche donc pour la théorie du complot. Les avocats de DSK se battent actuellement pour faire entendre leurs voix. D’après eux, l’homme politique a un alibi qui le mettrait hors de cause pour l’incident de samedi dernier. Il aurait quitté l’hôtel une heure avant celle de ladite agression pour aller déjeuner avec sa fille dans un restaurant. Les avocats de la défense sont en train de rassembler les preuves qui étaieraient cet alibi et qui  pourraient blanchir le président du FMI, toujours retenu par les autorités américaines.