Georges Tron : un vent d’harcèlement frappe la classe politique

Quelque soit l’issue de l’affaire DSK, elle aura au moins servi à lever le voile sur les sombres histoires d’abus de pouvoir et de scandales sexuels dans le monde des politiques. A l’instar des Tristane Banon et autres présumées victimes d’hommes politiques, deux ex-employées municipales de la mairie de Draveil ont déposé plainte pour harcèlement sexuel. Et cette plainte vise bel et bien un membre du gouvernement ! C’est en effet  Georges Tron, le secrétaire d’état à la Fonction publique et maire de cette commune de l’Essonne, que les deux femmes tentent aujourd’hui d’inculper.

Les faits se seraient produits de janvier 2007 à mars 2009, pour la première plaignante et de septembre 2008 à septembre 2010 pour la seconde. Toutes les deux racontent que dès leur embauche au sein de la mairie de Draveil, Georges Tron aurait eu des gestes déplacés nombreux et fréquents. Selon elles, il prenait prétexte la pratique de la réflexologie (massage des pieds), pour leur caresser les pieds en toutes circonstances. Des gestes qui se sont transformés à la longue en véritables agressions sexuelles si bien que les deux victimes présumées sont devenues dépressives au point de tenter de mettre fin à leurs jours.

Contacté par le quotidien, Georges Tron a qualifié ces allégations de « délirantes » et voit, dans cette action judiciaire, une « vengeance personnelle ».

Affaire à suivre.