Après la lutte contre le tabac, les cigarettes électroniques dans le viseur
Vous pensiez avoir trouvé le remède miracle pour commencer à arrêter de fumer avec la cigarette électronique ? Vous pensiez que c’était moins nocif que la cigarette classique ? Détrompez-vous, l’Afssaps recommande de ne pas les consommer, et elles vont bientôt être interdites !
Connue comme étant un moyen d’arrêter progressivement le tabac, la cigarette électronique bénéficiait d’une meilleure image que celle de la cigarette classique. Mais l’Agence française de sécurité sanitaire, l’Afssaps, a récemment recommandé de ne pas consommer ces alternatives électroniques au tabac, qui vont bientôt être interdites en pharmacie. En effet, selon le communiqué de l’Afssaps, « aucune cigarette électronique ne dispose d’une autorisation de mise sur le marché (AMM). Par ailleurs, les cigarettes électroniques ne peuvent être vendues en pharmacie car elles ne figurent pas sur la liste des produits dont la délivrance y est autorisée. »
L’Agence met avant le fait que, « comme pour la cigarette classique, consommer des cigarettes électroniques peut induire une dépendance, pour toute quantité de nicotine contenue dans les cartouches. L’usage de ce produit expose donc les utilisateurs qui n’étaient dépendants ni aux cigarettes, ni à la nicotine, à un risque de dépendance primaire. » Sont donc pointées du doigt les solutions de ces cartouches, appelés e-liquides, qui contiennent notamment du propylène glycol, du glycérol et autres arômes « susceptibles d’entraîner une exposition cutanée ou orale accidentelle, avec des effets indésirables graves, notamment chez les enfants. »
Pour rappel la cigarette électronique, également disponible en modèle cigare et pipe, reproduit la forme d’une cigarette classique. La partie « tabac » présente à son extrémité une diode simulant visuellement la combustion, et à l’autre extrémité une résistance qui plonge dans la partie « filtre ». Des flacons de « e-liquides » permettent de recharger la cartouche usagée. Lors de l’aspiration, la solution présente dans la cartouche s’échauffe et la vapeur produite est inhalée par l’utilisateur. Les cartouches de ces fausses cigarettes ont aussi un taux de nicotine, qui n’est pas contrôlée, contrairement à la « réglementation du médicament. » L’Afssaps rappelle – à juste titre – que « la nicotine est classée substance « très dangereuse » par l’OMS », peu importe comment elle est consommée.
Pour les fumeurs le modèle électronique avait pourtant de nombreux avantages, comme de supprimer la mauvaise odeur du tabac, de réduire sa consommation, de reproduire tous les gestes rituels de la consommation « normale », d’éviter la fumée provoquant le tabagisme passif, d’avoir un gout plus agréable grâce aux différentes saveurs… Et elle semble être beaucoup moins nocive que la vraie cigarette qui contient au moins 70 constituants toxiques, cancérigènes ou corrosifs. Et si on s’attaquait plutôt à ça, au lieu de faire des petites hausses des prix successives qui ne servent qu’à alimenter les caisses de l’Etat ? Sans parler des nouvelles images choc qui n’auront vraisemblablement pas beaucoup d’impact sur la consommation.
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