Présidentielle 2012: le plus jeune candidat à 21 ans!

Sourire enjôleur, discours rodé et communication travaillée, Maxime Verner a déjà tout d’un politicien. Pourtant, chose étonnante, le jeune homme est seulement âgé de 21 ans ! Et plus surprenant encore, il entame aujourd’hui sa troisième campagne ! Après les législatives de 2007 et les municipales de 2008, Maxime Verner s’attaque à un plus gros morceau : l’élection présidentielle de 2012.

Le président de l’Association des Jeunes de France s’est autoproclamé « porte-voix de la Jeunesse à l’élection présidentielle » ! Le problème de l’âge minimum ? Maxime Verner l’a déjà réglé puisqu’en 2007, il avait mené une campagne de lobbying pour l’instauration de l’éligibilité à 18 ans à toutes les élections. Une loi votée au début 2011.

Maxime Verner parait bien préparé. Il présentait hier son livre-programme, un « manifeste politique pour la jeunesse »constitué de 89 propositions qui pourraient faire pencher la balance en sa faveur en 2012.

Pour l’heure, le jeune homme est en train de récolter les 500 signatures de parrainage par les maires de France. « J’ai envoyé un courrier à tous les maires de France. Nous avons actuellement environ 80 promesses de parrainage. Il en faudra entre 600 à 700. Il va falloir se battre », explique-t-il au Post.

Se réclamant d’aucune couleur politique, Maxime Verner veut libérer la parole de la jeunesse. « La jeunesse n’est ni de droite ni de gauche. Les partis font très peu de propositions pour les jeunes. S’il n’y a pas de réelle alternative, les jeunes vont être tentés de voter par dépit, notamment pour le FN », ajoute-t-il.

Le jeune homme garde les pies sur Terre malgré tout et pense aussi à l’après scrutin si celui-ci ne li est pas favorable. « Je compte terminer mes études, mais je ne sais pas de quoi l’avenir sera fait. Je suis très attaché à la ville de Bron (Rhône), je m’y engagerai certainement à nouveau », déclare-t-il.

Pour autant Maxime est en plein dans sa campagne pour la libéralisation de la voix de la jeunesse. « Les jeunes sont trop souvent considérés comme une menace, un péril alors qu’ils s’engagent différemment ». Et quand on lui demande une mesure parmi toutes celles qu’il a proposées dans son programme, le jeune politicien répond avec sérieux : « Le permis de conduire gratuit : les jeunes suivraient une formation au collège et à la fin de la Journée d’appel et de préparation à la défense (JAPD), ils reçevraient un passeport mobilité qui donne droit à une formation au permis de conduire. Le tout financé en partie par les groupes pétroliers, les compagnies d’assurances et les constructeurs automobiles. Ils s’y retrouveraient avec l’arrivée de tous ces jeunes sur les routes ». Une mesure qui devrait trouver échos chez les jeunes français en proie à ce genre de problématique.


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