PPDA balance sur ses ex !
Le présentateur-vedette du 20 heures de TF1 de 1987 à 2008 est une nouvelle fois éclaboussé par un scandale. Après les histoires de plagiat, de scoop bidonné, c’est cette fois-ci la vie privée du journaliste qui est au cœur de la polémique. Entre 2006 et 2008, PPDA sortait avec Agathe Borne, journaliste de vingt-cinq ans sa cadette. Celle-ci a attaqué l’ex-star du PAF en justice et le procès a débuté hier.
La jeune femme lui reproche d’avoir fait sans son autorisation le récit au jour le jour de leur relation dans son ouvrage «Fragments d’une femme perdue», paru en 2009 chez Grasset. Et tout ça par volonté de se venger ! C’est en tous cas ce qu’a plaidé l’avocate de la plaignante devant le tribunal de grande instance de Paris qui le poursuit en justice pour contrefaçon et atteinte à la vie privée.
«Ce livre est l’instrument d’une vengeance d’une rare perversité», a dénoncé à l’audience Me Nathalie Dubois, selon qui le journaliste-écrivain a décidé de «punir» cette maîtresse qui avait osé le quitter. «Il n’a pas écrit un livre pour se venger ou se punir. Il n’a pas quinze ans, il a passé l’âge des enfantillages!», a rétorqué le conseil de PPDA, Me Francis Teitgen.
Et le débat a continué. Me Dubois a avancé ses arguments : «il a fait de sorte qu’elle soit parfaitement reconnaissable», a dénoncé l’avocate, en énumérant les innombrables points communs entre sa cliente et Violette, l’héroïne de l’ouvrage. «Il décide de l’humilier en parlant de sa sexualité et en donnant un portrait tout à fait déloyal, dénigrant mais crédible pour ses lecteurs». Selon l’avocate de la plaignante, «le lecteur ne peut départager entre la vérité et ce qui est inventé». «Il est important que chaque écrivain bénéficie de cette liberté de création», mais là, Patrick Poivre d’Arvor «n’a rien créé, il n’a fait que commenter son agenda de l’époque!»
Agathe Borne se sentirait tellement humiliée depuis la parution de l’ouvrage qu’elle aurait plié bagage avec mari et enfants direction les Etats-Unis. Elle réclame 150.000 euros de dommages et intérêts, et l’interdiction de la sortie en poche du livre qui s’est déjà vendu à 75.000 exemplaires. Pour l’heure, l’issue de ce procès n’est pas prévisible car la défense a abattu une dernière carte lors de l’audience d’hier : le témoignage du producteur de télévision, Dominique Ambiel, un ami très proche du journaliste, qui assure qu’Agathe Borne aurait lu les épreuves de l’ouvrage et les aurait validées.
Résultat de la délibération attendu le 7 septembre.
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