Syrie : la révolte pour la liberté reprimée dans le sang
Le nombre de morts et de blessés augmente chaque jour en Syrie. Depuis le début de la contestation du régime de Bachar al-Assad, l’armée bafoue les droits de l’homme pour que le chef d’État reste en place.
De plus en plus de militaires syriens désertent et trouvent refuge à la frontière turque où des camps sont construits pour pouvoir les accueillir. Selon lefigaro.fr, 5051 syriens sont actuellement en Turquie. Comme le rapporte l’AFPTV, un de ces hommes raconte que l’armée a tué 700 hommes environ. « Ils tirent sur tout le monde, petits et grands […] s’ils attrapent quelqu’un ils lui arrachent la peau vivant, ils le tuent, ils lui coupent les mains, ils lui frappent le dos avec la baïonnette de leur fusils, ils lui écrivent sur le corps « vive Al-Assad » », raconte ce déserteur de l’armée, qui s’est enfui pour ne plus tuer de civils.
L’AFP rapporte que le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, a fait part une nouvelle fois de « profonde tristesse et inquiétude ». L’ONU condamne la répression. Le Point affirme que certains pays, comme la France ou la Grande Bretagne, n’excluent pas que les forces de sécurité syrienne se soient rendues coupable de crime contre l’humanité. Cependant la Russie pourrait y opposer son véto. Compte tenu de l’engagement international en Libye, les forces étrangères ne peuvent se permettre d’agir en Syrie, un pays sûrement mieux équipé militairement parlant que la Libye.
La contestation continue et la répression avec. Le samedi 11 juin, le gouvernement n’a pas hésité à faire appel à des hélicoptères pour contrer le mouvement des insurgés en tirant sur la foule.
Crédits photo : D.R.
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