Bac : « La philo c’est trop aléatoire »

Le bac commençait ce matin à 8 heures avec la philo. Au sortir de l’épreuve les réactions sont mitigées.

Les candidats au baccalauréat sortent peu à peu devant le lycée Georges Leven à Saint-Mandé, Ile-de-France.

« La culture dénature-t-elle l’homme ? » ; « Peut-on avoir raison contre les faits ? » ainsi qu’un commentaire de texte de Pascal étaient les sujet entre lesquels avaient le choix les élèves de la filière S ce matin en philosophie. L’épreuve  dure quatre heures. Quatre terminales ayant planché sur cette épreuve pendant trois heures s’échangent leurs idées et leurs plans. Ils ont travaillé sur ces thèmes durant l’année donc ils sont plutôt confiant. Ils pensent tous avoir au moins la moyenne. « De toute façon c’est pas à cause de la philo qu’on va louper notre bac, c’est notre plus petit coefficient », s’exclame Brenda, 17 ans. Par contre, pour les maths ils sont tout de suite moins vaillants.

Côté ES, les élèves ont travaillé sur les questions « La liberté est-elle menacée par l’égalité ? » ; « L’art est-il moins nécessaire que la science ? » ou un commentaire de texte de Sénéque. En sortant Ruth et Ylana, des élèves de la filière qui passent leur bac pour la première fois, ne sont pas sûres d’elles. « Bin c’est la philo donc bon… » commence Ylana, « on sait jamais ce que ça va donner! » termine Ruth avec un sourire.

Pour la série littéraire, deux jeunes filles partent rapidement manger en sortant de leur épreuve, une quinzaine de minutes avant la fin. L’une d’elle raconte qu’un élève de sa classe s’est endormi. « Non mais, il faut le faire quand même pour s’endormir alors qu’on passe le bac », répond son amie en riant. Un élève explique qu’il ne sait pas trop ce que ça va donner parce que même s’il a fait son maximum, « la philo c’est trop aléatoire, ça dépend beaucoup du prof ».

Prochain rendez-vous à 14 heures pour les L avec la littérature. Pour les autres c’est demain matin, encore à 8 heures, que la série d’épreuves continue avec l’Histoire-Géographie.

Crédits photo : STEPHANE DE SAKUTIN (AFP)