L’UMP a perdu 40 000 adhérents

Une information passée très silencieusement parmi les différents médias a été reprise par le site d’analyse politique.fr. L’UMP a perdu 40 000 adhérents depuis que Xavier Bertrand en est le chef.

L’information a été sortie par le Figaro, dans la rubrique « Confidentiel. » Le quotidien ne pouvait pas tomber plus juste avec son nom de colonne puisque en effet, la nouvelle est restée dans les fonds de tiroirs des principales rédactions françaises. Au dernier pointage, 228 740 adhérents étaient à jour de cotisations à l’UMP, soit plus de 40 000 disparus parmi les 270 000 annoncés en janvier.
A la tête du parti depuis le 24 janvier, Xavier Bertrand avait pourtant annoncé le jour de son élection: « Nous atteindrons et dépasserons les 500 000 adhérents en 2012. » Ca n’a pas l’air très bien parti.
La boulette de Brice Hortefeux, l’affaire Frédéric Mitterrand et surtout, la tentative de prise de position du fils Sarkozy ont donc commencé à entamé l’image du parti majoritaire en son sein. Le site Rue89 publie ainsi une revue des commentaires réalisée par LeMonde.fr, le 20 octobre:

Nicolas R : « On ne peut défendre l’indéfendable, justifier l’injustifiable, sinon on rentre dans un système autocratique dans lequel le chef a le droit de faire ce que bon lui plaît. Après dix-sept ans, pour la première fois, j’envisage de ne pas renouveler mon adhésion. »

Maxime C : « Jeune actif, issu des “quartiers populaires” comme on dit, j’ai adhéré en 2007 pour soutenir Nicolas Sarkozy. J’ai même eu quelques responsabilités aux Jeunes Pop’. Je croyais en sa vision du travail, du mérite et de la modernisation de la politique, nationale et internationale. (…) Mais maintenant Sarkozy, c’est décidé, je rends ma carte, et nous sommes nombreux de mes amis à faire de même… »

Philippe L : « Je suis militant, UMP… enfin je l’étais jusqu’à lundi dernier où j’ai demandé à la fédération de Gironde de me retirer définitivement de leurs fichiers. J’ai toujours voté à droite. Pour les municipales de 2008 j’ai pris ma carte. Je croyais bien faire. »

Il reste donc certains militants UMP capables de se soulever devant les bévues gouvernementales. Dommage qu’ils n’aient aucun autre parti crédible vers qui se tourner…