Affaire DSK : un sénateur et des associations militent contre le non lieu

Le possible non lieu dans l’affaire DSK cause la colère de certaines associations américaines. Un sénateur prend part au combat pour demandé au procureur de poursuivre son enquête.

« Nous sommes ici pour demander au procureur de faire son travail. Nous demandons à Cyrus Vance de donner à la victime la possibilité de témoigner lors d’un procès« , a déclaré hier Bill Perkins, sénateur noir de New York comme le rapporte le Parisien. La crédibilité de la jeune femme s’ébranle depuis que le New York Times a révélé ses mensonges à plusieurs reprises. La presse américaine évoque la possibilité d’un non lieu. Les associations militant pour le droit des femmes et des Noirs protestent contre cette éventualité.

« L’abandon des charges découragerait les victimes de sortir du bois, de peur d’être elles-mêmes inculpées« , revendique Bill Perkins. La crédibilité des femmes portant plainte est souvent mise en doute. Les propos de Nafissatou Diallo ne sont à présent plus pris au sérieux, pour les femmes victimes d’agression sexuelle ou de viol cette histoire pourrait rendre leurs démarches judiciaires encore plus difficiles. Pour le sénateur, il ne faut pas oublier que la crédibilité de DSK « elle aussi est discutable ». L’ancien directeur du Fonds Monétaire International traine également des casseroles derrière lui. En France, la plainte de Tristane Banon vient conforter ces dires. Le New York Times a annoncé que DSK aurait fait des propositions à deux employées du Sofitel et a été filmé dans un ascenseur de l’établissement avec une femme qui n’était pas de l’hôtel.

Selon le Parisien, Bill Perkins avait à ses côtés les associations « 100 Femmes Noires », « Femmes d’Islam », « Rassemblement national des femmes dominicaines », « Conseil des relations américano-islamiques », plusieurs d’imams et un révérend. RFI reprend les propos d’une femme expliquant les incohérences de Nafissatou Diallo : « Il s’agit là d’une femme qui vient d’un petit hameau peut-être de cinq ou six cases, et qui subit ces interrogatoires. Maintenant, qu’elle soit consistante ou inconsistante, vous devez vous rappeler qu’il s’agit d’une personne sans éducation qui est en train de s’exprimer« .

Crédits photo : AFP


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