Charlène et Albert de Monaco : ils assignent l’Express en justice

Charlène et Albert de Monaco ont assigné l’Express en justice lundi, à cause des rumeurs que le magazine a lancé quelques jours avant leur mariage.

Michel Roger, le chef du gouvernement monégasque a affirmé que Charlène Wittstock et Albert de Monaco – mariés depuis le 2 juillet dernier – allaient porter plainte contre l’Express. Le couple a déposé l’assignation auprès du tribunal de Nanterre pour « atteinte à la vie privée » et « publication de faits inexacts relatifs à la vie privée« . Le magazine avait publié un article titré « Albert-Charlène : péril sur le mariage« , le 28 juin dernier. On y apprenait que Charlène avait tenté de fuir son mariage en réservant une place dans un avion sans retour pour l’Afrique du Sud. La police aurait intercepté la jeune femme à l’aéroport de Nice pour l’empêcher de quitter le pays.

La famille monégasque avait alors porté plainte puis l’avait retirée. Christophe Barbier, directeur de la rédaction de l’Express, refuse de retirer l’article et maintient ces affirmations depuis le début du scandale. Le lendemain de la publication, il avait fait savoir que les journalistes ont « recoupé l’information de trois sources différentes qui sont toutes les trois fiables« . Toute la presse a fini par se pencher sur le cas du couple princier et les rumeurs remettant en question le bonheur de la princesse n’ont pas arrêter de fuser. « L’étrange lune de miel de Charlène et Albert de Monaco« , titre par exemple le Figaro le 13 juillet en affirmant que Charlene et Albert de Monaco ont fait chambre à part, à 16 kilomètres l’un de l’autre. Le palais monégasque avait justifié les faits en expliquant que le Prince Albert avait une réunion et que « pour des raisons pratiques, il était préférable qu’il dorme là-bas ».

« Tout le monde invente des histoires. Je peux vous le dire, ma soeur est très heureuse. Elle et sa demoiselle d’honneur était en Afrique du sud dans une ferme de chasse une semaine avant le mariage, elle aurait pu y rester si elle avait voulu« , a déclaré Sean Wittstock, le frère de la princesse Charlène dans le magazine sud africain YOU.

Il reste néanmoins une question en suspens : pourquoi avoir attendu aussi longtemps pour assigner l’Express en justice?

Crédit photo : Reuters