Primaire au Ps: bienvenue à la maternelle

Je t’aime, moi non plus ! Ce ne sont pas les sourires de façade qui cacheront le désamour qui unit les candidats aux primaires socialistes.

Puisqu’il fallait lancer les vraies hostilités à un moment, c’est Ségolène qui s’y colle. Agacée par sa position de numéro 3 aux sondages, (éternelle perdante face à Hollande ou Aubry, ou laissant place à un hypothétique duel entre Sarkozy et Marine Le Pen), elle lance l’offensive.

A François Hollande elle reproche son inaction. « Le point faible de François Hollande, c’est l’inaction. Est-ce que les Français peuvent citer une seule chose qu’il aurait réalisée en trente ans de vie politique ? Une seule ? », lance Ségolène dans le Figaro.

Quant à Martine Aubry, c’est pour son inexpérience. « Sa seule expérience électorale, c’est l’une législative perdue en 2002. Passer de rien à une campagne présidentielle, ce n’est pas facile ». Fausse condescendance en cadeau.

Ségolène s’estime mieux préparée qu’eux, rien de plus normal quand on redoublé.

La réponse ne s’est pas fait attendre dans le camp Hollande. Pierre Moscovici, son coordinateur de campagne pour les primaires, lui a répondu : « Ce ne sont pas de tels propos qui feront avancer la campagne des primaires », a-t-il déclaré à l’AFP. « Je suis, comme François Hollande, favorable à une campagne du respect de tous les candidats au primaires, respect entre tous les candidats aux primaires.

En un seule mot : « rassemblement », de gré ou de force, ou on convoque les parents !

 


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