Martine Aubry : Sa cote de popularité baisse, DSK est-il responsable ?

Martine Aubry, une autre victime de DSK ? Mais cette fois, pas de tentative de viol, juste une histoire de pacte qui les liait l’un à l’autre.

En voilà une qui aurait surement préféré qu’il reste aux Etats-Unis… Décidément, l’intervention de Dominique Strauss-Kahn dimanche dernier sur TF1 ne finit pas de faire jaser. Il n’a pas rendu service à sa camarade du PS lorsqu’il a confirmé à Claire Chazal l’existence d’un « pacte » pour les présidentielles. Ce pacte prévoyait que le mieux placé pour gagner en 2012 irait à la primaire, et non l’autre. Avant l’arrestation de l’ancien directeur du FMI, l’autre c’était Martine Aubry, ce qui la met dans une bien mauvaise posture alors qu’elle est maintenant dans la course à la présidentielle. Effectivement, ses adversaires ne se gênent pas pour la qualifier de « candidate de substitution » et de mettre en doute sa volonté et son envie d’être à l’Elysée. Réponse grinçante de Martine Aubry lundi à Nice : « Je ne suis pas une candidate de substitution, pas une candidate par défaut, je suis la candidate qu’il faut ».

La candidate à la primaire du Parti Socialiste doit maintenant faire des pieds et des mains pour prouver sa crédibilité, déjà que ce n’était pas gagné, alors que ses adversaires, notamment François Hollande, en profitent pour s’engouffrer dans la brèche. «Quand on entre dans une élection comme la primaire, on doit être déterminé par soi-même et par ses convictions», a glissé Pierre Moscovici, directeur de campagne de Hollande, à l’endroit de la maire de Lille, rappelant que François Hollande avait toujours «critiqué le pacte». Pas de pitié pour les présidentielles ! Il faut vaut mieux bien choisir ses soutiens, et Martine Aubry aurait dû savoir que notre cher Dominique n’avait pas que la présidentielle en tête.


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