France/Bosnie : Match nul, quel avenir pour l’Euro 2012 ?

C’est après un match pour le moins laborieux que les Bleus ont arraché la qualification pour l’Euro 2012.

Un pénalty et un match nul contre la Bosnie-Herzégovine auront suffit pour obtenir le sésame. Les joueurs de l’équipe de France ont mis en avant leur manque de vécu pour expliquer leurs difficultés à se qualifier face à la Bosnie. «On est une équipe jeune, et on n’a pas forcément l’habitude des matches à enjeu, a expliqué Samir Nasri. On s’est peut-être mis un peu de pression, on a peut-être joué le match avant dans nos têtes… Le plus important, c’est de voir que cette équipe a de l’orgueil, et a su réagir en seconde période.» Le  meneur de jeu des Bleus qui a transformé le pénalty salvateur à la 77e minute s’explique sur son pénalty : « J’ai pensé à Arsène Wenger, qui m’avait dit la saison dernière : ‘Quand il y a faute sur toi, tu peux te faire justice toi-même. Il ne faut pas écouter ceux qui disent que ce n’est pas possible. Ce sont des conneries’. J’ai pensé à ça et ça a marché ».

Même si l’équipe de France n’a, encore une fois, pas convaincu lors de ce match. Malgré les circonstances atténuantes, notamment l’absence de Benzema, Ribéry ou encore Mexès, la qualité de jeu n’a pas été au rendez-vous. Le mot de la fin revient à Eric Abidal, qui a parfaitement résumé les sentiments mêlés de doute et d’ambition nés de ce match à deux visages : «A l’Euro, si on passe à travers une mi-temps, on le paiera cash, mais on peut aussi y faire quelque chose…».

L’essentiel est là, et les Bleus iront bien en Pologne et en Ukraine.