Bruxelles : l’avenir de l’euro se décide aujourd’hui

Les chefs d’Etats et reponsables européens, se réunissent aujourd’hui pour surmonter la crise de la dette et tenter de sauver l’euro. La monnaie commune est, avec le marché unique, le ciment de l’Union européenne. Cette crise, qui se passe sous le regard des responsables politiques où à Rome, Londres, voire à Berlin, la crise de l’euro fragilise les coalitions gouvernementales. 

Tandis que la majorité de Silvio Berlusconi semblait mardi au bord de l’éclatement, David Cameron affronte une rébellion dans ses rangs conservateurs, qui remet en cause l’appartenance même du Royaume-Uni à l’UE. Face à cette situation critique, une décision urgente et adéquate doit être prise.

Et pour défendre cette proposition lors du sommet de ce soir, Angela Merkel nécessitait l’accord des députés allemands pour mettre en place cette stratégie économique. À quelques heures d’un sommet crucial des dirigeants européens dans la capitale européenne, 503 députés, sur 596 suffrages exprimés, permettent à la chancelière de négocier un renforcement du FESF, en excluant tout recours à la Banque centrale européenne (BCE) et toute augmentation de la garantie apportée par l’Allemagne.

Déjà, un accord européen semble avoir été trouvé sur la façon de recapitaliser les banques : la facture est estimée à 100 milliards d’euros à l’échelle européenne, dont 10 milliards pour la France. Les dirigeants européens doivent dévoiler dans la nuit de mercredi à jeudi leur réponse « globale » à la crise de l’euro et à la contagion de la dette. Le plus urgent étant de stabiliser la situation de la Grèce, surendettée et en pleine récession.