Affaire DSK: Le journaliste Epstein remet tout en cause et attaque le sofitel

Les doutes planant sur l’affaire DSK ont été relancés par un journaliste américain. Edward Jay Epstein a en effet pointé les zones d’ombre dans l’affaire du Sofitel. Après avoir demandé à Accor, maison-mère du Sofitel, de diffuser les images montrant deux personnes se congratuler après avoir écouté le récit de Nafissatou Diallo, le journaliste américain menace lundi de diffuser lui-même la vidéo.

Le spectre du complot

Dans son enquête intitulée « Qu’est-il réellement arrivé à Dominique Strauss-Kahn ? », publiée ce week-end dans la New York Review of Books, le journaliste américain affirme que le procureur de New York détient les enregistrements de vidéosurveillance du Sofitel où on voit deux employés effectuer une« danse de fête extraordinaire » pendant trois minutes après avoir entendu la femme de chambre accuser DSK d’avoir agressé sexuellement le 14 mai.

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Le Sofitel dément

Dimanche, le Sofitel a démenti formellement dans un communiqué les affirmations de M. Epstein. La scène ne dure que huit secondes. Il n’y a« aucune ‘extraordinaire danse de fête' » et « les deux employés interrogés ont catégoriquement nié que cet échange ait » un rapport avec l’affaire DSK. Le journaliste affirme de son côté dans Paris Match avoir contacté l’un des protagonites de cette scène pour en savoir plus. Mais ce dernier n’a pas voulu commenter.

Edward Jay Epstein a assuré dimanche : « Des gens étaient en train de surveiller ce que faisait DSK pendant son voyage [à New York]. Je n’ai pas dit que c’était un complot politique, mais je dirais que des gens ont voulu trouver des preuves d’un mauvais comportement de sa part, de façon à faire capoter sa candidature  (à la présidentielle), voire son poste au FMI. »

La vidéo étant muette, Epstein reconnaît ne pas avoir connaissance de leur conversation. « Mais les enquêteurs du procureur Cyrus Vance l’ont vu et j’ai toutes les raisons de penser qu’elle a influencé leur décision de ne pas poursuivre Strauss-Kahn, affirme le journaliste. […] Il est capital que cette vidéo soit diffusée pour que chacun puisse se faire un avis. »