Claude Guéant: il reçoit la lettre d’un pygmée
« Cher Monsieur, je vous écris du fin fond de la brousse« , c’est ainsi que démarre la lettre que le ministre de l’Intérieur et de l’immigration, a eu le plaisir de recevoir sur son bureau, hier. L’homme, qui « fait partie d’une tribu de petite taille […] quelque part sur la ligne de l’Equateur, entre l’Atlantique et l’océan Indien » s’adresse à Claude Guéant suite à ses propos vivement repris et qui ont fait une nouvelle fois polémique, estimant que « toutes les civilisations ne se [valaient] pas ».
Le « petit » homme a souhaité rester anonyme, et explique son geste: « O Grand Toubab, la nuit dernière, à la suite d’un violent orage, les dieux de la forêt, par l’intermédiaire d’un toucan au plumage de lune, se sont adressés à moi et m’ont intimé l’ordre de vous écrire « , et exprime sa volonté de ne pas franchir la porte du « pays aux mille tranquilisants« , la France. « Chez vous, Grand Toubab, on ne traîne jamais dans un hamac. On ne cherche pas les poux de ses enfants, mais ceux de ses voisins ou de ses collègues de travail« .
« Grand Toubab, mon cœur est triste. Votre réponse est comme une flèche de cyanure« . Il termine sa lettre en questionnant le ministre de l’Intérieur, par ailleurs, ministre de l’Outre-mer: « que vais-je dire aux dieux de la forêt qui m’ont envoyé en éclaireur auprès de vous ? Qu’il faut faire des économies d’énergie, que les nains resteront toujours des nains et que les Rolex sont en rupture de stock ? »
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