Avatar : la révolution est en marche

Le nouveau film de James Cameron sort mercredi 16 décembre. Une œuvre esthétiquement innovante qui annonce une véritable révolution en termes de technique cinématographique.

Il est des films qui marquent l’histoire. Un peu comme Matrix en son temps, Avatar s’annonce comme l’évènement technologique de cette fin de décennie. James Cameron, souvent en avance sur son temps, arrive donc pour dégoupiller la première banderille d’une révolution d’images. Entre live, animation et 3D, cette œuvre frôle l’au-delà, un brin au dessus du cinéma comme on l’entend encore aujourd’hui. Avatar se sert en effet de la motion capture. Le même procédé fut utilisé par Peter Jackson pour créer son Golum. A première vue, James Cameron a été largement plus loin que son homologue néozélandais dans la perfection. En gros, les acteurs ont bel et bien joué mais tout a été remodelé en images de synthèse. Pour cela, une tactique spéciale a été adoptée pour les comédiens qui durent se lâcher dans une pièce spéciale appelée Volume. Selon James Cameron, il s’agit d’ « une énorme salle uniquement dédiée aux performances d’acteurs. » Zoe Saldana explique : « On enfilait une combinaison noire et on se retrouvait seule face à la caméra. » Ces prouesses techniques – le film doit être vu avec les lunettes 3D – n’ont pas fait oublier au réalisateur l’essence de son métier : l’histoire.
James Cameron, qui est aussi consultant pour la NASA, explique : « entre l’humain et la technologie, c’est l’humain qui est le plus difficile à gérer et qui m’intéresse le plus. La relation homme/femme est au cœur de mon cinéma et dans Avatar, je voulais me focaliser sur l’Amour ».

Une histoire d’amour

L’histoire suit le parcours de Jake Sully. Marine paralysé, il entre dans le programme Avatar, un programme scientifique lui permettant de projeter sa conscience dans le corps d’un Na’avi, les petits hommes bleus vus dans la bande annonce. Il doit ensuite infiltrer leur planète – où les hommes ne peuvent se rendre – pour faire des recherches puis…pour aider notre belle race humaine à piller cette planète encore inconnue. Bien sûr, Jake va tomber amoureux de Neytiri (Zoe Saldana). Une jolie histoire d’amour intergalactique. C’est sûr, la révolution ne vient pas du scénario même si tout le monde félicite James Cameron d’avoir réussi à créer un véritable univers – les Na’avi ont leur propre langue – propre à Avatar, d’ailleurs déjà annoncé en trilogie.

Un procédé technique unique, une nouvelle mythologie, un réalisateur star, des millions de dollars dépensés et une histoire qui tient la route, tous les ingrédients sont présents du succès sont présents. Il n’y a plus qu’une semaine à patienter…


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