DSK en garde à vue: que risque t-il exactement?

La garde à vue de l’ex-directeur du FMI pour des faits de « proxénétisme aggravé » et « recel de bien social », a été prolongée de 24 heures. Alors qu’il réclamait son audition depuis des mois, Dominique Strauss-Kahn pourrait être la neuvième personne mise en examen dans l’Affaire du Carlton. Depuis mardi matin, il est entendu à la caserne de la gendarmerie de Lille, préférée aux locaux de la police pour des raisons pratiques.

DSK est interrogé à propos de ses relations avec deux grands anciens flics, l’ancien patron de la sûreté urbaine Jean-Christophe Lagarde, aujourd’hui mis en examen pour « recel d’abus de bien social », et Jean-Claude Menault, ancien directeur départemental de la sécurité publique dans le Nord-Pas-de-Calais, avec lesquels l’ex-patron du FMI aurait participé à quelques parties fines.

La grande question à élucider étant de savoir si l’ex-patron du FMI savait que les femmes qu’il rencontrait lors des soirées libertines, étaient des prostituées. Si c’est le cas, il risque une peine de prison de cinq ans, pour « recel d’abus de biens sociaux ». Mais DSK nie toujours en bloc, et le fait savoir par la voix de son avocat, Michel Taubmann: « Il m’a dit : ‘Quand des amis me présentent des copines, je ne leur demande pas si elles sont payées ou non' ».

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