Hollande: victime de l’effet DSK

En pleine soirée féministe, mercredi soir à Paris, le candidat socialiste a été pris à partie par des manifestantes hostiles à Dominique Strauss-Kahn, qui ont scandé des « plus de DSK au PS! » et « DSK partout justice nulle part! », accompagnés de sifflets très abondants. Le groupe de femmes a lancé des tracts dans la salle de la Cigale, dès que François Hollande est monté sur scène. Dessus, on pouvait y lire « le viol est un crime, nous ne nous tairons pas« .

Le groupe se revendique comme une « assemblée générale de féministes et de lesbiennes« , et déclare « lutter contre les violences masculines faites aux femmes« , et dénoncent la « complicité » des médias et du monde politique dans l’affaire Dominique Strauss-Kahn. C’est un collectif de 45 associations appelé « Féministes en Mouvement » qui a organisé la soirée, interpellant également trois autres candidats de gauche sur l’égalité entre femmes et hommes: Jean-Luc Mélenchon (Front de gauche), Eva Joly (Europe Ecologie Les Verts) et Philippe Poutou (NPA), qui a clos la soirée d’un très piquant « le voyou le plus connu reste quelqu’un qui a failli être président« .