Mélenchon : Un programme infinançable !
Le coût du programme de Jean-Luc Mélenchon a été enfin évalué. Le coût des mesures phares du programme du candidat du front de gauche s’élève à plus de 100 milliards d’euros. Alors la feuille de route de celui qui serait le 3ème homme de cette élection est-il irréalisable?
Des mesures tape à l’oeil, un programme qui séduit de plus en plus de français mais seul bémol : les mesures proposées par Jean-Luc Mélenchon sont utopiques, quasiment irréalisables. Comment financer un programme à plus de 100 milliards d’euros? Au front de gauche, on reconnait le caractère dépensier des mesures en précisant que tout prévu pour leurs financements.
Smic à 1 700 euros brut, retraite à 60 ans à taux plein, remboursement à 100 % de toutes les dépenses de santé sont des mesures qui font rêver mais qui coûtent (trop) cher. Le droit à la retraite à 60 ans à taux plein coûterait environ 27 milliards d’euros annuels alors, que le remboursement à 100 % des dépenses de santé serait de 23 à 76 milliards. Les nationalisations prévues n’arrangent pas les choses et la création d’un « pôle 100% public de l’énergie comprenant EDF, GDF, Areva et Total renationalisé »,creusera fortement la dette publique, selon l’Institut de l’entreprise.
La question que tout le monde se pose aujourd’hui est la suivante : où ira Jean-Luc Mélenchon chercher l’argent pour financer son programme coûteux? Les recettes générées par la supression de l’ensemble des dispositifs d’exonérations de charges sociales seraient de 28 milliards brutes mais elles seraient « rapidement compensées par les dépenses d’indemnisation chômage liées à la destruction d’emplois qui en résulterait ». Une autre recette prévue par le front de gauche : « une taxe de 10 % sur les revenus financiers (taxe contribution logement) rapporterait entre 8,7 et 9,9 milliards d’euros aux caisses de l’État chaque année ».
A moins d’un mois de l’élection présidentielle, le programme de Jean-Luc Mélenchon semble de plus en plus chimérique. Celui qui selon les sondages, serait le troisième homme de l’élection a-t-il présenté aux français un programme imaginaire?
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