Nicolas Sarkozy: il ne se pliera pas face à la montée du Front National

Nicolas Sarkozy est en quête éperdue de l’électorat du Front National mais pas question de se plier au parti de Marine Le Pen. Courtiser l’électorat sans pour autant promettre une ouverture à l’extrême droite, voilà le pari risqué du président candidat. Explications.

Nicolas Sarkozy a promis qu’il n’y aurait pas « D’accord avec le Front national, il n’y en aura pas. De ministres du Front national, il n’y en aura pas » mais le candidat de l’UMP ne perd pas pour autant le nord, la chasse aux voix de l’extrême droite continue  « Mais je refuse de diaboliser des hommes et des femmes qui, en votant pour Marine Le Pen, ont exprimé un vote de crise, un vote de colère, un vote de souffrance, un vote de désespérance. »a t-il affirmé ce matin.

Et pour justifier son choix de ne pas pratiquer d’ouverture à l’extrême droite comme il l’avait déjà fait avec la gauche pour son premier mandat, le candidat de la droite confie « Je ne l’ai jamais souhaité, je ne l’ai jamais voulu et je ne le ferai jamais parce que nous avons des points de désaccord. »

Donné battu au second tour par le candidat socialiste, les voix du Front National constituent une des principales réserves de Nicolas Sarkozy.  D’ailleurs le candidat de l’UMP a fait une déclaration qui a créé la polémique, il a expliqué que la présidente du Front National ayant « le droit de se présenter « , elle était « compatible avec la République « . Un véritable coup de main à Marine Le Pen qui a réussi en partie a  dédiaboliser son parti.