Eric Zemmour : Il broie du bleu

Face aux performances une nouvelle fois remarquables de l’équipe nationale française lors de la Coupe d’Europe 2012, les critiques vont bon train.

Chacun n’hésite pas à faire part de son opinion, de sa vive déception, face au comportement collectif, et aux prouesses d’une équipe qui, on se le demande, ne fait pas exprès de tendre la bâton pour se faire battre.

Pour ce nouveau tournoi sportif, tout le monde attendait les bleus au tournant, après le désastre survenu lors de la précédente Coupe du monde.

Il n’a pas fallu longtemps avant que l’ambiance dégénère, et pour que la presse et les spécialistes fonce dans le tas.

Après le match où l’équipe affrontait l’Ukraine, certains commentateurs comme le célèbre Jean-Michel Larqué, sur M6, n’avaient pas hésité à parler de joueurs « nuls, archi-nuls et avec le boulard » tandis que Pierre Ménès parlait d’un match « pathétique ».

Les bleus ont aussi donner matière aux rédactions des grands quotidiens, qui ont aussi mis en avant l’équipe et sa bassesse.

Un autre acteur du monde des médias a aussi tenu à s’exprimer sur le sujet.

Eric Zemmour, plus connu pour ses connaissances en géopolitique et sa culture générale infaillible, a aussi émis sa critique, dans sa chronique  » Z comme Zeimour  » diffusée sur RTL.

Il s’est exprimé en ces termes : « Ils forment une équipe, mais leurs passes n’arrivent jamais à leurs partenaires. Ils portent le maillot de la France sur les épaules, mais ils s’en moquent comme de leur dernière Ferrari : ils roulent sur l’or, pas sur le tricolore ».

Le chroniqueur sarcastique fera aussi référence à l’âge d’or du football français, « On se consolera sur Internet avec les coups francs de Platini et les dribbles de Zidane, on les montrera à nos enfants en leur disant les yeux émus : ‘C’était ça, l’Equipe de France !  » .

Sarcasmes et nostalgie qui ne sont que les conséquences méritées après de bien trop mauvaises parties, dans lesquelles les membres de l‘équipe de France ont oublié qu’ils représentaient leur pays, l’honneur d’une population, l’image de leur patrie.