Universités françaises : elles sont de moins en moins bien placées dans les palmarès internationaux
Le bureau d’études britannique Quacquarelli Symonds (QS) effectue chaque année depuis 2004 un classement des meilleures universités du monde. Le dernier en date ne devrait pas faire plaisir à Geneviève Fioraso, la ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche du gouvernement Ayrault.
Cette année, neuf des dix établissements français les mieux classés perdent des places.
Si l’École normale supérieure (ENS), la première université française, ne perd qu’une place (34e), Polytechnique(41e) et l’université Pierre-et-Marie-Curie(129e) enregistrent respectivement une perte de 5 et de 10 places. Pire, Sciences Po Paris (213e) perd 12 places et l’École normale supérieure de Lyon (153e), 20.
Deux universités françaises seulement réussissent à se positionner dans les 100 premières mondiales.
Bien qu’il soit inquiétant, le déclassement des universités française est à relativiser : avec 35 établissements dans le top 700 (seuls les États-Unis, le Royaume-Uni et l’Allemagne font mieux), la France est 4e. Une position en adéquation avec le niveau de sa puissance, finalement.
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