Rentrée 2012 : le gouvernement s’attaque aux dérives du bizutage !
Chaque année, des milliers d’étudiants doivent passer par l’étape déstabilisante et souvent humiliante du bizutage. Ce passage obligé, considéré comme un pré-requis à l’intégration dans une filière ou une école, est surveillé de près par la ministre de l’Enseignement Supérieur Geneviève Fioraso et les associations.
En septembre et octobre, difficile de rester sobre ! Ce n’est pas un nouveau dicton populaire mais bien la réalité à laquelle se retrouvent confrontés des milliers d’élèves fraîchement diplômés du baccalauréat. Les fameux Week-End d’Intégration (WEI) sont redoutés par les parents et les futurs étudiants, qui se demandent à quelle sauce ils vont être mangés.
Le ministère de l’Enseignement Supérieur, jugeant l’entrée dans le cursus supérieur comme une « étape importante dans la vie d’un étudiant », demande aux chefs d’établissements d’être vigilants face à ce phénomène souvent incontrôlable.
Aujourd’hui, le Comité national contre le Bizutage doit effectuer une conférence de presse où il dressera un bilan de la situation, et tentera de sensibiliser à nouveau la population.
Peut-être évoquera-t-il le cas de cet étudiant de l’Université de Paris-Dauphine, qui avait subi en octobre 2011 un bizutage proche de la torture : l’affaire avait fait grand bruit, puisque les responsables de ces actes avaient été mis en examen. L’un d’eux a été exclu définitivement de la fameuse université d’économie.
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