Anti-Nobel 2012 : des inventions totalement loufoques.
N’avez vous jamais rêvé d’une machine qui permettrait de déstabiliser et faire taire un interlocuteur beaucoup trop bavard ? Deux inventeurs japonais, Kazutaka Kurihara et Koji Tsukada, ont réussi à la créer. La machine a été présentée avec d’autres concepts amusants et décalés au jury des Anti-Nobel 2012.
La direction de la prestigieuse Harvard a le sens de l’humour : l’établissement a accueilli pour la 21ème fois les Anti-Nobel, une cérémonie censée récompenser les inventions les plus improbables.
Dans le domaine de la psychologie, une étude sur le changement de volume de la Tour Eiffel selon l’angle sous lequel elle est regardée a été récompensée. Anita Eerland, Rolf Zwaan et Tulio Guadalupe ont convaincu le jury qu’en penchant sa tête vers la gauche, le monument de Gustave Eiffel parait plus petit.
Côté physique, Joseph Keller, Raymond Goldstein, Patrick Warren et Robin Ball ont étudié les forces qui permettent à une queue de cheval humaine de bouger. Ils en sont arrivés à la conclusion suivante : une couette de cheveux fonctionne comme un ressort. De cette règle physique peut, selon eux, découler la compréhension de nombre d’autres situations.
Dans la catégorie des neuro-sciences, c’est une étude sur les saumons morts qui a retenu l’attention du jury. Craig Bennett, Abigail Baird, Michael Miller et George Wolford ont en effet démontré qu’avec quelques appareils et statistiques, l’on pouvait détecter une activité cérébrale chez des poissons décédés.
En 2011, l’Anti-Nobel de physique avait récompensé des français qui cherchaient à comprendre pourquoi les lanceurs de disques avaient le tournis lors de leurs efforts… alors que ce n’était pas le cas pour les lanceurs de marteaux.
Les chercheurs récompensés, dotés d’un large sens de l’humour, répondent tous les ans à des questions que personne ne se pose… mais qui, depuis trop longtemps, manquaient d’un éclairage scientifique.
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