Football : le PSG reçoit une leçon

Annoncé comme favori de la rencontre après leur victoire 4-1 contre le Dynamo Kiev au tour précédent, le PSG n’a pas fait le poids contre un FC Porto étonnant.

C’était le premier véritable test pour le PSG nouveau, et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il ne fut pas rassurant. L’équipe de Carlo Ancelotti, qui se déplaçait mercredi soir à Porto pour le deuxième tour de la Ligue des Champions, est repartie sur une défaite 1-0, sans avoir jamais paru en mesure de remporter ce match. Pire : sans un Sirigu des grands soirs, la défaite aurait pu avoir des allures de débacle.

Pourtant, en dépit de quelques joueurs (Van der Wiel, Verrati, Ibrahimovic, notamment) qui n’ont pas semblé dans leur match, on ne peut  pas dire que Paris a été en dessous de tout : la différence entre les équipes est surtout à chercher du côté de l’intensité mise par leurs joueurs respectifs. Le PSG a subit tout au long du match sans qu’à aucun moment on ne sente l’équipe animée par un quelconque sentiment de révolte, ou alors seulement dans les 5 dernières minutes, après que le prometteur James Rodríguez, sur un service du très convoité Moutinho, a ouvert le score pour l’équipe portugaise. Car il aura fallut attendre la 85ème minute pour voir un but dans ce match : jusque là Sirigu avait été infranchissable, et Ibrahimovic a gâché les deux seules véritables occasions parisiennes de la rencontre. Un but logique tant la domination portugaise sur le terrain, à tous les niveaux, était évidente

Cette défaite n’est pas un drame; elle ne remet en aucun cas en danger la suite de la saison du PSG, ni même son parcours en Ligue Des champions; mais elle doit être prise comme un avertissement. Les coéquipiers de Zlatan Ibrahimovic ont  manqué d’humilité dans leur façon d’aborder ce match. Ils n’ont pas eu l’air d’avoir intégré la différence de niveau entre un match de Ligue des Champions et un match de Ligue 1 : ce n’est pas parce qu’on peut battre à peu près sans courir le SC Bastia en championnat, que l’on peut se permettre de prendre à la légère le champion du Portugal.