Elections aux USA : Romney, premier président mormon ?
Après Barack Obama, premier président afro-américain de l’histoire des Etats-Unis, Mitt Romney pourrait lui devenir le premier président mormon.
Aujourd’hui, les mormons seraient plus de quinze millions dans le monde, et sept millions rien qu’aux Etats-Unis
La religion mormone a en effet vu le jour sur le nouveau continent au début du XIXème siècle sous l’impulsion d’un certain Joseph Smith : la fondation de la ville de Salt Lake City, dans l’Utah, y est directement liée.
De son nom complet l’Eglise de Jésus-Christ des saints des derniers jours, la religion a depuis quelques temps un ambassadeur de choc en la personne de Mitt Romney. Son père, George Romney, de la même confession, avait lui aussi fait son petit chemin en politique en affrontant Richard Nixon lors des primaires républicaines en 1968.
Cette confession affichée peut-elle aider Romney à devenir le président des Etats-Unis ? Lauric Henneton, maître de conférence à l’Université de Saint-Quentin-en-Yvelines, expliquait au Monde le 10 octobre que catholiques et protestants conservateurs pouvaient admettre des valeurs communes avec les mormons…ce qui pourrait les inciter à voter pour le candidat républicain.
Au lendemain du second débat Obama-Romney, le candidat démocrate a rassuré son camp en affichant une plus grande détermination et de l’énergie. Mais les derniers sondages, datant de mercredi 17 octobre, juste avant le débat décisif, donnaient toujours le candidat républicain en tête. Une moyenne de ces sondages, réalisée par RealClearPolitics, accorde 47,4% d’intentions de vote à Romney contre 47% pour Obama.
Le troisième et dernier débat aura lieu lundi 22 octobre, deux semaines avant les résultats de cette élection présidentielle américaine. Elle pourrait voir entrer à la Maison Blanche un président mormon, pour la toute première fois.
« Université Paris Ouest Nanterre – Master Professionnel Sciences Humaines et Sociales – Mention Sciences de l’éducation Spécialité – Cadres d’interventions en terrains sensiblesValérie Trierweiler : l’heure du mea-culpa. »