Protocole de Kyoto : pourquoi la Russie veut en sortir
Dmitri Medvedev, a évoqué jeudi 18 octobre une éventuelle sortie de la Russie du protocole de Kyoto, qui porte sur la réduction des émissions de gaz à effets de serre. Signé le 11 décembre 1997 lors de la 3e conférence annuelle de la Convention (COP 3) à Kyoto, au Japon, il est entré en vigueur le 16 février 2005 et a été ratifié par 168 pays en 2010.
Le premier ministre russe s’est demandé « s’il faut continuer à traîner tout ça en dépit du bon sens » et il a chargé le gouvernement d’évaluer l’intérêt pour la Russie de rester au sein du protocole, selon les agences russes. « Nous n’avons pas tiré de bénéfice particulier du protocole de Kyoto et nous n’avons pas pu en profiter du point de vue commercial », a déclaré M. Medvedev au cours d’une réunion du gouvernement.
En septembre, le conseiller du président russe pour le climat, Alexandre Bedritski, avait expliqué que les entreprises russes ne gagneraient rien « ni sur le plan économique, ni sur le plan politique », si la Russie acceptait de signer une deuxième période d’engagement dans le cadre du protocole de Kyoto.
L’année dernière, Moscou avait dit comprendre la décision du Canada – premier pays à se retirer du protocole en 2011 – et estimé que ce geste témoignait de « l’inefficacité » de cet accord.
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