Pilule : à chaque marque ses risques…vous êtes prévenues !
Minidril, Jasminelle, Lovavulo…A quels risques suis-je exposée avec ma pilule ? Planètecampus fait le point.
Pour celles qui ne se seraient pas encore précipitées sur Google pour vérifier la génération de sa pilule et les risques associés, l’article suivant va vous intéresser.
Pilule de première génération.
Pas besoin de chercher très loin, il n’en reste qu’une sur le marché : Triella. La molécule qui la compose est le noréthistérone, un progestatif utilisé pour retarder les menstruations.
Si vous êtes sous Triella, vous êtes moins soumises aux risques de thromboses, embolies ou AVC que si vous preniez une autre pilule. Par rapport à une femme qui ne prendrait pas de contraceptif oral, vos (mal)chances de développer un des accidents cités plus haut sont à peine plus d’une fois supérieures.
Pilules de deuxième génération.
Ouvrez grand les yeux, car vous êtes nombreuses à prendre ces contraceptifs composés de lévonorgestrel ou de norgestrel.
Le lévonorgestrel est un progestatif de synthèse qui a pour effet de bloquer l’ovulation. C’est pour cette raison qu’il est utilisé dans la composition de la fameuse pilule du lendemain.
Si vous prenez Leelo, Lovavulo, Optilova, Adépal, Pacilia, Trinordiol, Amarance, Daily Gé, Evanecia, Perléane, Ludéal Gé, Minidril, Zikiale, vous êtes donc sous lévonorgestrel, et un peu plus exposées aux risques de thromboses, AVC et embolies que sous Triella. (environ 2,23 fois plus qu’une femme ne prenant pas de contraceptif oral.)
Autre composante des pilules de deuxième génération : le novorgestrel, un agent synthétique progestatif stoppant l’ovaluation, et pouvant être utilisé pour régler les problèmes de troubles menstruels ou d’endométriose.
Seule pilule concernée par cette molécule : Stéridril. Les cas de troubles vasculaires, comme de l’hypertension artérielle, sont assez peu fréquents.
Pilules de troisième génération.
Cycleane, Mercilon, Varnoline, Mirlette, Desobel : autant de pilules composées de désogestrel, une molécule qui ne porte pas atteinte aux diabètiques, en raison de son faible impact sur le taux de glucose dans le sang.
Harmonet,Minesse, Minulet, Triminulet, Meliane, Melodia, Moneva, Phaeva, Edenelle, Felixita, Sylviane, Perfean, Carlin, Efezial : composées de gestodene, qui permet de combattre l’acné et de limiter la prise de poids.
Cilest, Tricilest, Effiprev, Triafemi : ici , le principe actif est le norgestimate, une molécule permettant la régulation du cycle hormonal et des menstruations.
Pour toutes ces pilules dites de troisième génération, les risques d’AVC, de thromboses et d’embolies sont plus élevés : de 3 à 5,5 fois plus durant la première année de prise que pour une femme n’étant pas sous contraceptif oral.
Pilules de quatrième génération.
Ces pilules sont les plus récentes.
Jasmine, Convuline, Drospibel, Jasminelle, Yaz, Belanette et Rimendia sont composées de drospirenone. Cette molécule synthétique est utilisée pour la contraception, mais aussi pour régler les soucis d’acné et de désordres menstruels.
La pilule Zoely contient du nomegestrol acetate, tandis que Qlaira est composée de dienogest. Enfin, Belara continent du chlormadinone acetate.
Pour toutes ces pilules, le risque est semblable à celui des pilules de troisième génération.
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