François Hollande : 1 an de chaos

Un an, jour pour jour après son élection, le bilan de François Hollande est bien loin de ce qu’il avait annoncé en 2012. Retour sur un an de chaos.

Depuis deux ans, le chômage augmente jusqu’à atteindre un record, avec 3,2 millions de demandeurs d’emploi. Crise économique, social et politique, François Hollande déçoit les Français.
Plus impopulaire de Nicolas Sarkozy à la même période, les Français n’ont pas confiance dans l’actuel Président de la République.
Selon un sondage TNS Sofres pour i>Télé, 76% de la population juge le bilan de l’action de François Hollande plutôt négatif et ce sont ces mêmes 76% qui se disent déçus par l’action du président depuis son élection.

La croissance, prévue par le gouvernement à 3% est reportée à 2015 puisqu’elle est aujourd’hui au point mort. La Commission Européenne prévoit même une récession pour l’année 2013. Ce sont les Français les premiers à souffrir de cette politique « médiocre ». En effet, c’est la première fois depuis 2000 que le pouvoir d’achat français diminue.

François Hollande a abandonné des mesures de sa campagne electorale. Celui qui criait haut et fort vouloir bloquer les prix du carburant pendant 3 mois s’est vu obligé d’abandonner cette mesurette, vu la situation critique du pays. Des mesures annoncées dont la plupart sont innaplicables.

En revanche, François Hollande a su mener à terme certaines lois, comme le Mariage pour tous, ou le retour de la retraite à 60 ans. Le Président s’est aussi vu réduire sa rémunération ainsi que celui de son gouvernement à 30%.
Mais ces mesures ne servent pas à réduire la dette publique ni à favoriser la croissance. Des mesures trop superficielles vu l’état du chômage et la crise actuelle.

Crise politique aussi, avec l’illustre Affaire Cahuzac, qui a provoqué de nombreux couacs à l’Elysée, fragilisant encore plus ce gouvernement.
« Amateurs », « illégitimes », le gouvernement est bafoué par les journaux et l’opposition, qui critiquent le manque d’expérience des ministres mais surtout de Jean-Marc Ayrault et de François Hollande.