Baccalauréat: va-t-on le supprimer pour laisser place au contrôle continu ?
Une enquête inédite du syndicat des personnels de direction de l’Education nationale montre que les 3 semaines de cours supprimés pour préparer le baccalauréat coûtent 1,5 milliards d’euros.
Comme chaque année, la question est la même. Faut-il supprimer le bac et instaurer le principe de contrôle continu ? En fait, les cours en terminale s’arrêtent 3 semaines avant la date officielle, pour préparer les épreuves. Le syndicat des personnels de direction de l’Éducation nationale présente la facture, salée, de ces cours « supprimés » mais bel et bien « financés par la collectivité ».
« Que les enseignements soit assurés ou supprimés, le coût de fonctionnement de ces trois semaines est pratiquement constant. Par exemple, les heures supplémentaires continuent d’être versées, explique le syndicat. Le montant de ces cours, qui n’ont pas lieu du fait de l’examen, mais qui sont toujours financés par la collectivité est de 1.434.548.000 euros », évoque l’enquête.
Cette année, 650 000 étudiants passent le bac, il va mobiliser 175 000 correcteurs et examinateurs, qui toucheront 5 euros par copie corrigée.
Une organisation qui coûte très cher à la collectivité et aux contribuables. Le principe de contrôle continu, lui permettrait de réduire ce coût et de continuer les cours jusque début juillet, date officielle de l’arrêt de l’école.
En plus, le contrôle continu refléterait le vrai niveau des élèves, d’éviter les fraudes et d’inciter les étudiants à aller au lycée et à écouter les cours délivrés par les professeurs.
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