Jennifer Lopez: un concert dans l’un des pays les plus répressifs au monde
Jennifer Lopez s’est produite en concert au Turkménistan pour l’anniversaire de Gourbangouly Berdymoukhamedov, un autocrate à la tête du pays.
Jennifer Lopez pensait faire comme Marilyn Monroe en chantant Happy birthday à un président… mais elle a étrangement choisi celui du Turkménistan. Pour ses 56 ans, le dictateur s’est offert la star de la pop américaine. Jennifer Lopez a d’abord danser, d’une façon très sexy dans une tenue moulante, devant le président, ses ministres, des ambassadeurs et des patrons de grandes entreprises. Puis elle a interprété Happy birthday en tenue traditionnelle turkmène. J-Lo était accompagnée de stars venues de Russie, d’Ukraine, de Chine et de Turquie. Le déplacement de Jennifer Lopez est tous frais payés par le groupe pétrolier chinois CNPC, constructeur en 2009 d’un gazoduc entre la Chine et le Turkménistan. Tous les invités se sont levés lorsqu’à la fin du concert un petit-fils du président, 9 ans, a joué du piano. Le spectacle s’est terminé par un feu d’artifice grandiose de 20 minutes.
Le dernier rapport de l’ONG Human Rights Watch décrit pourtant le Turkménistan comme l’un des régimes « les plus répressif au monde ». C’est l’une des pires dictatures avec la Corée du Nord en terme de liberté de la presse… Le staff de la chanteuse a essayé, tant bien que mal, de justifier sa présence : « L’événement a été validé par ses représentants, si elle avait eu connaissance de problèmes liés aux droits de l’homme quels qu’ils soient, Jennifer n’y aurait pas participé », a déclaré le porte-parole de la chanteuse dimanche.
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