Brésil : Le gouvernement s’inquiète

Au lendemain de la coupe des confédérations, remportée à domicile par le Brésil, et à la veille du mondial, les émeutes déclenchées à l’origine par l’augmentation du prix des titres de transport commencent à se calmer. En revanche, la côte de popularité de la présidente n’a cessé de plonger.

Si dans le monde du football, les perdants de la coupe des confédérations sont les Espagnols, en politique, c’est Dilma Roussef qui en prend pour son grade. Elle fut copieusement sifflée lors du match d’ouverture à Brasilia le 15 juin et à préféré renoncer à la finale du tournoi.

En chute libre dans l’opinion publique, la présidente est au plus bas, et l’on se demande jusqu’où elle tombera. En trois semaines, elle a perdu 27 points dans les sondages, passant de 57% à 30% d’opinions favorables. La colère du peuple gronde. Si le Brésil est en pleine émergence sur la scène économique internationale, une grande partie du peuple reste très pauvre et s’offusque des millions dépensés pour la coupe du monde de 2014.

D’après un sondage des 27 et 28 juin, 81% des personnes interrogées disent soutenir la contestation.


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