Greenpeace : ils envahissent la centrale du Tircastin

Des militants de Greenpeace ont mené une opération coup de poing tôt ce lundi matin dans la centrale nucléaire de Tricastin (Drôme).

Des dizaines de militants ont pénétré la centrale de Tricastin à 5 heures du matin ce lundi, ils étaient environ une quarantaine. Ils sont montés sur les infrastructures, ont entouré les réacteurs pour déployer des banderoles. Sur la première : « Tricastin : accident nucléaire » et la deuxième interpelle le chef de l’Etat : « François Hollande : président de la catastrophe? »

Leur objectif, c’est de « pointer du doigt toutes les failles de sécurité dans la production d’énergie nucléaire » assure Isabelle Philippe, chargée de communication de Greenpeace.

A 8h45, 21 militants ont été interpellés par une cinquantaine de gendarmes dont 22 du groupe spécialisé dans la protection des installations nucléaires, le peloton spécialisé de protection de la gendarmerie (PSPG), chargé de lutter contre les intrusions et les actes de malveillance.

Mais l’opération n’a comporté aucun danger, ni pour la sécurité des installations, ni pour la santé des militants. Selon Isablle Philippe, « Tricastin est une des centrales les plus dangereuses, une des cinq à fermer en priorité, notamment du fait des fissures du réacteur 1 », selon le classement de l’organisation écologiste.