l’Union européenne crée un nouveau mur de Berlin en Israël
Le gouvernement israélien est en colère. Ils ne comprennent pas la décision de l’Union Européenne d’exclure les territoires occupés de ses partenariats avec l’Etat israélien.
Le premier ministre israélien ne comprend pas la décision de l’Union Européenne. Désormais, les colonies israéliennes ne pourront plus bénéficier des nouveaux projets de coopération économique, financements, bourses, programmes de recherches et prix émanant de l’UE.
Dans un entretien à paraitre dans le quotidien allemand Die Welt, Netanyahou compare même cette mesure à « un mur de Berlin politique et économique au centre de Jérusalem ». Pour lui, l’Europe n’est pas neutre dans le processus de paix. « Nous n’acceptons aucun diktat extérieur sur nos frontières », a-t-il déclaré mardi après une réunion d’urgence de son cabinet. « Cette question ne pourra être décidée que par des négociations directes ».
Pour le ministre de la Justice, cette décision était largement prévisible et n’arrive pas soudainement. Il avait d’ailleurs mis en garde à plusieurs reprises son gouvernement pour la possible exclusion des colonies israéliennes. « Cette décision sonne comme un rappel. Il est regrettable que nous en soyons arrivés à une telle situation, a déclaré Tzipi Livni, mais j’espère à présent que tous ceux qui pensaient que nous pouvions continuer dans une voie sans issue, et qui disaient que la situation actuelle n’avait jamais été aussi bonne, vont réaliser que nous devons agir et entamer des négociations ».
En fait, l’Union Européenne n’a jamais reconnu réellement les territoires occupés par Israël. La délégation européenne ne reconnait pas l’annexion des territoires occupés pendant les guerre des Six-Jours en 1967 (Cisjordanie, Jérusalem-Est, Bande de Gaza et plateau du Golan). Cette nouvelle directive est donc conforme à la politique officielle de l’Union et celle de ses États membres qui considèrent comme illégales les colonies de Cisjordanie.
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