Belgique : L’euthanasie acceptée pour une opération de changement de sexe ratée
Nancy Verhelst, voulait devenir Nathan. Mais après des actes chirurgicaux ratés pour devenir un homme, il a obtenu le droit d’être euthanasié.
A Bruxelles, Nathan est décédé. Depuis 2002, l’euthanasie est légale, même pour les personnes en souffrance psychologique incurable. Pour ce cas là, les souffrances psychiques étaient insupportables, d’après son médecin. Un des confrères de ce dernier a déclaré : « Il est mort en toute sérénité. Toutes les conditions d’une euthanasie étaient réunies, en conformité avec la loi belge, car « on pouvait clairement parler dans ce cas de souffrances psychiques insupportables. » Nathan avait subi une cure d’hormones, une ablation des seins, et un changement de sexe, plutôt raté.
Un quotidien belge l’avait interviewé la veille de sa mort : « J‘avais préparé des dragées pour fêter ma nouvelle naissance, mais la première fois que je me suis vu dans le miroir, j’ai eu une aversion pour mon nouveau corps. J’ai eu des moments heureux, mais au final la balance penchait du mauvais côté, je suis resté quarante-quatre ans de trop sur cette terre. » En Belgique, en 2012, 1 432 euthanasies ont eu lieu ce qui représentent 2 % des décès. Les cas de souffrance psychologique, comme Nathan représente une minorité des actes : 52 euthanasies. La mère de Nathan, n’exprime aucun remords et parle de son fils/fille comme d’un étranger : » Quand j’ai vu Nancy pour la première fois, mon rêve a été brisé. Elle était si laide. J’avais mis un monstre au monde, un fantôme. Sa mort ne me fait rien. Je ne ressens aucune douleur, aucun doute, aucun remords. Nous n’avons jamais été une famille, elle ne pouvait donc pas être brisée. »
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