Travail Nocturne : Les intentions des syndicats ne seraient elles pas malhonnêtes ?
L’annonce de plusieurs fermetures de magasins avant 21h, notamment Monoprix, relance le débat que l’impact des syndicats.
En ce qui concerne les magasins Monoprix, la marque a affirmé que la CGT s’était opposée à un nouvel accord négocié sur le travail en soirée. L’accord prévoyait une majoration de salaire de 25 % à 35 % pour le travail nocturne ainsi que de nombreuses avancées sociales et salariales, des repos compensateurs supplémentaires, ainsi que des mesures sur la sécurité ou la mobilité des salariés concernés, qui sont tous volontaires. Les syndicats, souvent, sont là pour protéger leurs salariés et faire en sorte d’obtenir des droits supplémentaires. Ce qui semble ne pas être le cas dans ce cas.
Quel est donc l’intérêt des syndicats de refuser un tel accord ? Peut-être espérait-il obtenir encore plus de droits en ce qui concerne le travail nocturne, mais pour l’instant, la CGT semble simplement mettre des bâtons dans les roues des salariés de Monoprix. Pour Karl Ghazi, secrétaire général de la CGT Commerce Paris, il s’agit simplement d’un coup de com’ de la part de l’entreprise : « Je pense que Monoprix essaye de s’insérer dans un débat qui est né avec la décision sur Sephora pour essayer de profiter un petit peu de la vague antisyndicale, sur le thème ‘les syndicats sont contre les salariés’ « . Où est la vérité, la marque profite t-elle du buzz pour se faire entendre, ou la CGT a t-elle vraiment laissé tomber les salariés ?
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